Phase de nettoyage : concrètement ça va se passer comment?

Chargée de toute l’organisation des opérations par la grâce du plan Polmar, la préfecture a consacré la journée d’hier au montage des opérations de dépollution sur les plages de Ramatuelle, Saint-Tropez et Sainte-Maxime qui débutent ce matin. Pour cela, la Préfecture s’appuie en priorité sur les agents communaux et des professionnels volontaires comme les sapeurs-pompiers ou les gens du Comité communal des feux de forêts (CCFF) assistés de renforts. Hier soir, la préfecture annonçait disposer de 30 personnels municipaux, 40 forestiers sapeurs du conseil départemental du Var, 17 bénévoles des CCFF, 20 sapeurs-pompiers du Var et 36 militaires de la sécurité civile (UIISC7 Brignoles). Il ne s’agit là que de professionnels, car il est strictement interdit aux populations de toucher aux galettes. Les hommes qui participeront au nettoyage se déploieront par équipe de 10 personnes, chacune encadrée par un sapeur-pompier. Côté matériel, la préfecture a demandé aux communes de recenser ce qu’elles avaient à disposition, avant de fournir le matériel nécessaire. Chaque sauveteur sera équipé de protections individuelles (gants, masques, combinaisons, bottes) et préalablement formé à l’approche d’un produit dangereux. Tous seront équipés de pelles et de râteaux adaptés à la consistance des matériaux à ramasser. Cette matière polluée sera récoltée dans des sacs en plastique et déposée sur les aires de dépôts provisoires déterminés hier, avant d’être acheminée vers l’usine de traitement de Fos-sur-Mer.

(Luc Boutria) Le travail de dépollution s’annonce difficile.