Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Barach a rendez-vous
L’arrière droit international du SRVHB retrouve ce soir Chambéry où il a évolué durant six ans, entre 2006 et 2012. Un coleader qu’il juge « impressionnant » en ce début de saison
Ce n’est pas un joueur lambda qui le dit. Mais Xavier Barachet, un arrière droit gaucher aux 84 sélections nationales et aux 162 buts inscrits sous le maillot tricolore. Un joueur qui, pour couronner le tout, a évolué durant six saisons à Chambéry et qui semble parfaitement placé pour jauger son ancien club, à quelques heures de cette belle affiche de la 7e journée de Starligue entre Chambé et le SRVHB (à 20 h 45 sur beIn Sports). Mais si son jugement est franchement élogieux, sa confiance dans les forces du groupe raphaëlois n’en est pas pour autant altérée : « Très sincèrement, Chambéry est impressionnant en ce début de saison. Ça défend bien et en attaque ils ont parfaitement intégré l’Espagnol Mindegia. L’an passé, il était surtout sur le banc, peu utilisé. Désormais, avec leur nouvel entraîneur, il est un rouage essentiel. C’est le point fort de l’équipe, qui trouve toujours la bonne solution. »
« Il va falloir montrer les crocs »
Barach est donc catégorique : « Il va falloir du très bon Saint-Raphaël et sortir les crocs pour piéger cette équipe en pleine confiance. Ce n’est peut-être pas un tournant définitif, mais un match très important qu’il serait bon de remporter avant la trêve internationale. » Plus qu’une évidence car en cas de défaite ce soir au Phare, le SRVHB se retrouverait à huit points des Savoyards… « C’est notre premier gros match, insiste Barachet, il va y avoir une chaude ambiance dans leur salle, mais nous sommes prêts. Nous avons totalement retrouvé notre défense à Cesson… » Quant aux temps faibles de la fin de rencontre mercredi dernier contre Ivry, le Niçois les balaie d’un revers de main: « Contre Chambé, nous n’allons pas avoir le temps de nous relâcher ! Ce match va se jouer sur des détails et il va vraiment falloir être réguliers durant soixante minutes. » La condition sine qua non pour éviter un 4e revers qui pourrait sonner le glas de certaines ambitions raphaëloises.