Hyères par la petite porte

Les tribunes étaient bien pleines pour cette rencontre où la formation de N2 était évidemment favorite. Mais il faut bien reconnaître que la première période ne permit guère de s’enflammer. Les Hyérois furent (très) économes de leurs efforts et Courthézon ne parvint pas à enflammer la partie. Une mi-temps aseptisée entre deux adversaires qui se jaugeaient beaucoup. La plus belle occasion, mais ce fut la seule, fut pourtant à mettre à l’actif des joueurs locaux, Ghanem et El Bakkal se retrouvant derrière la défense. Le premier fut contré et le second tira trop mollement sur le gardien visiteur (31e). En face, on avait vu deux tirs de Manas, nettement à côté (29e et 40e) et une action dangereuse Manas-Chevreuil qui ne parvint pas à tirer (11e).

Un pénalty raté par les Hyérois

Maigre, bien maigre évidemment chacun semblant attendre une faute de l’autre qui ne venait pas. La seconde période fut complètement courthézonnaise, les Vauclusiens accélérant enfin le jeu et prenant le plus souvent de vitesse un adversaire qui avait du mal à les contenir. Mais dominer, avoir le ballon même, n’est pas gagner et Courthézon en fit l’amère expérience. Le but intervint à un quart d’heure du terme sur une descente résolue de Brun qui mettait le feu depuis quelque temps et là se joua des défenseurs locaux pour tromper Belin d’un tir en angle. Hyères tenait enfin le score après avoir raté un pénalty dix minutes auparavant pour une main de Hadou. Mais Belin, magnifique, stoppa le tir de Chevreuil. Les débuts avaient été locaux. La fin fut particulière- ment pénible pour les Va- rois qui tremblèrent à main- tes reprises, mais Ghanem (61e), Laaroussi (67e), pas plus que Millet (70e et 74e) ne purent remettre en cause un succès visiteur des plus pénibles. Certes, mais en coupe de France...

(Photo Dylan Meiffret) Tourné vers le championnat, André Blanc voit ce tour comme un match de préparation.