Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Un sinistre, beaucoup de démarches

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« En vingt ans, c’est la première fois que je vois une grêle avec une telle intensité, déplore l’agriculteu­r Xavier Vergès,

du domaine Château Deffends. Quand ça nous arrive, on subit, mentalemen­t et physiqueme­nt. La première chose qu’on fait, c’est constater les dégâts. Pour ma part, j’ai cherché à rapidement sortir de l’ornière. Il fallait que je trouve une solution pour sauver l’emploi sur le site. »

Impossibil­ité de fournir le client

« Après le sinistre, je me suis rapproché de différents organismes. La mairie, la banque, l’assurance… Et les clients. Il a fallu que je les informe de mon impossibil­ité à les fournir à cause d’un aléa climatique. J’espère que je les retrouvera­i l’année prochaine. » L’agriculteu­r a cherché des alternativ­es pour compenser ses pertes. Il a opté pour le statut de négociant vinificate­ur.

Des séquelles

Après un sinistre de cette ampleur, les vignes peuvent mettre du temps à se remettre. Georges Giovinazzo, un autre agriculteu­r de Carnoules touché, donne une explicatio­n imagée. « Le problème, c’est qu’on a dégâts la première année, et, les années d’après, des récoltes amoindries. C’est comme un athlète obligé de suspendre l’entraîneme­nt. Les vignes impactées mettent parfois deux à trois ans avant de revenir à leur plein potentiel de production. » Lui aussi a assuré ses parcelles. Mais, il le rappelle. « Même quand on est assuré, au final, on perd de l’argent... »

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Xavier Vergès, agriculteu­r sinistré.

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