Smith, l’indéboulonnable

Du haut de son mètre quatre vingt bien trempé, la deuxième-ligne néo-zélandaise fait partie des joueuses phares des Black Ferns. Sa silhouette longiligne lui a permis jusqu’à ses  ans de jouer au netball, un sport dérivé du basketball, à haut niveau dans son pays. Jusqu’au jour où elle décide de se lancer un «nouveau challenge»: jouer au rugby. «C’est une partie importante de notre culture. Les enfants grandissent avec un ballon entre les mains, jouent dans le jardin. C’est commun de voir des gens y jouer sur la plage.» Surdouée, elle connaît sa première cape contre le Canada après seulement cinq matches. «J’étais plus stressée par le haka que par le match», confie-t-elle en rigolant. Depuis , Smith n’a raté aucune rencontre des Black Ferns. «C’est super de faire partie d’une telle équipe, et de ce que cela implique. Depuis que nous sommes en France, les gens savent qui nous sommes et viennent nous parler. » Et pour cause, elle fait partie des joueuses du sacre mondial en . Car au pays des kiwis, il n’y a pas que les All Blacks. «Nous avons senti que depuis , à chacun de nos déplacements, le public était plus nombreux.» Pour la première fois de sa carrière, elle affrontera la France. «C’est une équipe passionnée avec un public qui l’est tout autant. Elles ont des joueuses affûtées qui jouent bien avec le ballon et n’ont pas peur d’aller au contact.» Que rêver de mieux fêter pour sa vingtième cape?