Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

La Motte et Trans-en-Provence : des situations contrastée­s

- J. G.

A La Motte Ce joli petit village très ensoleillé de   habitants à  minutes de l’autoroute et  minutes de la mer, n’attire pas plus les médecins que Montferrat. Un seul médecin généralist­e est installé à La Motte. Il s’agit de Bernard Moustier, médecin au village depuis de nombreuses années, mais qui, avec l’âge, a réduit son activité. Il sera bientôt dans l’obligation de passer le flambeau… À qui ? Pour attirer la perle rare, la municipali­té a passé des annonces à plusieurs reprises dans les facultés de médecine. Un local est même prévu pour accueillir le médecin, à côté de La Poste. Avec deux kinés, plusieurs infirmiers et bientôt un cabinet d’ostéopathi­e, la patientèle sur la commune assurerait pourtant des revenus confortabl­es pour au moins deux médecins. Les médecins du Muy, sollicités par les Mottois, sont déjà très demandés. À suivre… H. B.

A Trans-en-Provence : On ne peut pas parler, pour Trans-en Provence, de désert médical : la proximité de Draguignan permet d’étendre l’offre existante, et d’apporter d’autres soins complément­aires, par un plus grand choix de médecins, spécialist­es et le centre hospitalie­r. Reste que depuis l’ouverture du pôle médical créé par Jean-Daniel et Christine Fortore-Crubézy, résidence de la Magnanerie, le village connaît quelques changement­s. Les quatre locaux qui le composent sont finalement occupés. Le docteur Claire Swingler a déménagé de la rue Nationale, en même temps que les deux infirmière­s Emmanuelle Dufresne et Clémence Trocme. Thomas Bonelli, ostéopathe, qui exerçait à domicile sur Trans-en-Provence et le docteur Olivier De Kimpe, généralist­e qui exerçait à Vidauban, ont loué les locaux qu’ils occupent respective­ment depuis le er décembre  et le er février . Les docteurs Pierre Diet et Jérôme Guenet occupent toujours leur cabinet,  avenue de la Gare. Ce qui donne pour la commune de Transen-Provence, quatre médecins, un ostéopathe, et Hervé Hoët, kiné-osthéopath­e dont le cabinet se situe au quartier du Plan.Ce dernier a été rejoint par deux autres praticiens, Adrien Cojoc et Raphaëlle Rainero. Cette configurat­ion a suscité de nombreuses réactions de la population puisque « cette réalisatio­n du pôle médical n’a pas coûté un seul centime au contribuab­le ! Une heureuse initiative ! » On compte également huit infirmière­s et cinq kinésithér­apeutes, un podologue et une dentiste qui exercent dans le village. Mais les besoins en personnel de santé sont-ils suffisants ? « À Trans, certains médecins surchargés ne prennent plus de nouveaux patients. Il faut donc se rendre à Draguignan… », remarque une Transianne. « La population s’inquiète car mon départ à la retraite approche », explique le docteur Diet. « Il est vrai que quatre médecins pour un village de   habitants, c’est au-dessous de la moyenne nationale qui est d’un médecin pour   habitants. Et bientôt, il n’y en aura plus que trois… ! »

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(Photo J.G.) L’enseigne des  médecins, rue Nationale à Trans-en-Provence.

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