Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Trois batailles dans l’Artois

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Début de l’hiver  : le général Joffre (), commandant en chef des armées, conçoit une manoeuvre tactique afin de prendre la VIe Armée allemande, à revers, sur l’aile ouest, la repousser au-delà de la frontière et l’anéantir. L’offensive débute le  décembre. Elle s’appuie sur la Xe Armée et la ère Armée anglaise positionné­es en Artois - aujourd’hui dans la région Hautsde-France. L’effectif est de   soldats. Le plan ne se déroule pas comme prévu. Les soldats s’enlisent dans les tranchées fraîchemen­t creusées.

  tués alliés

Fin décembre, après d’âpres combats, Foch sonne l’arrêt de l’offensive. Ce combat se solde par   tués alliés. Bien que n’ayant pas pu atteindre les lignes allemandes, le bilan n’est pas totalement négatif, les Français ayant repris le château de Vermelles et quelques puits de mine. D’autres batailles suivront dans la même région, avant de parvenir à repousser les Allemands : la e bataille de l’Artois, en mai , qui sera fatale au jeune colombophi­le toulonnais Pierre-Léon Lieutier (lire en pages précédente­s), et la e bataille de l’Artois à l’automne de la même année.

Un lourd tribut

Les troupes pourraient rejoindre leurs alliés russes, qui combattent l’Autriche-Hongrie engagée aux côtés de l’Allemagne. En même temps, Churchill pense réduire à néant l’armée turque, car l’empire Ottoman a rejoint le bloc ennemi depuis novembre 1914. Mais rien ne se passe comme il l’a imaginé.

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