Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La recherche et les entreprises partenaires
Michel Audiard a dit : « Pourquoi certains n’auraient pas tout ? Il y en a qui n’ont rien. Ça fait l’équilibre. » Carton rouge, crécelle, humour… Par quel bout le prendre ? Les faits, juste les faits ? OK. Depuis le mardi novembre, les femmes françaises travaillent bénévolement du fait des inégalités de salaire avec les hommes. Depuis h pour être précise. Et ce, jusqu’au décembre. Voilà les faits : en France, à responsabilités et compétences égales il y a huit semaines d’écart entre le salaire des hommes et celui de femmes, tous secteurs confondus. Le baromètre des Glorieuses, mouvement féministe, est là pour le mesurer. C’est mieux que l’année dernière. La bascule s’était opérée le novembre, à h . On a gagné trois jours et quatre heures. Autre fait : à ce rythme-là, on sera à l’équilibre en . ans. Bien sûr, il y a de bons élèves. Les entreprises qui rémunèrent de la même manière. Et il y a la grande majorité des autres. Comment faire la différence ? Une piste, idée, possibilité : créer un certificat d’égalité salariale obligatoire. Ça permettrait de rendre les rémunérations plus transparentes. Au risque de se faire épingler, on peut espérer que les entreprises préféreront instaurer l’égalité. Avant ans. Avant Bordeaux et Strasbourg, le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), la fédération CINOV et le Fafiec sont intervenus jeudi à l’université de Toulon pour présenter les résultats d’une étude sur l’évolution du métier d’ingénieur, en présence de chefs d’entreprise, responsables politiques, représentants du monde de l’enseignement supérieur et étudiants. Pour faciliter l’entrée de ces derniers dans les PME, un kit pédagogique en ligne a été créé paroles-ingenieurs.fr, outil à destination des orienteurs, enseignants et recruteurs, conçu à partir de l’étude pour permettre aux jeunes et aux entreprises de se poser les bonnes questions au moment de leur choix. Dans le cadre de la e édition du Mois de l’économie sociale et solidaire, la MGEN a organisé son premier salon sur ce thème à Toulon, mardi. L’objectif de ce salon étant de permettre aux acteurs et partenaires locaux de l’ESS, qui entreprennent autrement, de communiquer sur leurs activités, Alors qu’il existe depuis dans les Alpes-Maritimes, le dispositif RUE (Rapprochement universités laboratoires entreprises) s’étend dans le Var. Une convention de partenariat a été signée mercredi entre l’université de Toulon, l’Union patronale du Var, la direction régionale à la recherche et à la technologie de la région Sud Paca, l’association Recherche et Avenir, la CCI du Var, TVT Innovation et la commission ESIR de l’UPE . L’idée étant de faciliter l’accès des entreprises à l’innovation et à la recherche publique. Et d’ouvrir des portes vers de nouveaux marchés. leurs ambitions et leurs contributions dans ce secteur d’activité qui pèse pour plus de % de l’emploi privé dans la région Paca. Dix-huit exposants étaient présents : structures associatives, coopératives et mutuelles. Une centaine d’élèves et une autre centaine de visiteurs individuels sont venus les rencontrer.