Plusieurs blessés graves après un accident sur une route départementale entre Trans et La Motte

Hier soir, une violente collision s’est produite sur la RD 54, alias « route militaire », à quelques centaines de mètres du giratoire dit de « Sainte Roseline, en direction de Figanières. L’accident, survenu peu avant 19 heures, impliquerait deux véhicules dont deux des occupants seraient sérieusement touchés, l’un d’eux étant incarcéré dans l’habitacle de sa voiture. Vers 19 h 30, il était impossible de se rendre sur les lieux où étaient déjà mobilisée une vingtaine de sapeurspompiers ainsi que le SMUR, alors que l’hélicoptère Dragon 06 avait été sollicité pour procéder à une évacuation d’urgence. C’est un important trafic d’armes que les enquêteurs de la police judiciaire ont démantelé, entre le Var et Marseille. Mercredi dernier, à la mijournée, une impressionnante descente de police a surpris tout un quartier de La Seyne, vers le rondpoint de la Barque, près de Mar Vivo. Cagoulés et lourdement équipés, les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) et de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) ont interpellé trois hommes qu’une source proche de l’enquête qualifie de « trafiquants d’armes ».

Panoplie d’armes àfeu

Il s’agit de deux Marseillais et d’un Varois, dont on ne connaît pas encore le profil. Ni le type de réseaux qu’ils pouvaient alimenter. Une panoplie d’armes à feu a été saisie, « treize armes de poing, un pistoletmitrailleur et une arme longue ». Les suspects ont été présentés à un juge d’instruction en fin de semaine dernière. L’enquête judiciaire est ouverte, entre autre, pour acquisition, détention, transport, d’armes de catégorie A et B, et association de malfaiteurs. Deux suspects ont été écroués, le troisième laissé libre. La veille, les policiers marseillais mettaient la main sur une soixantaine d’armes, essentiellement des fusils à pompe et des fusils de chasse. Les deux trafics sont distincts. Selon La Provence, cette première affaire a abouti à l’interpellation de  suspects, dans plusieurs quartiers de Marseille, ainsi qu’à Aubagne.