Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

«Les remarques et observatio­ns vont servir à établir un diagnostic»

- PROPOS RECUEILLIS PAR J.-L. G.

Nous avons voulu savoir où en était le projet en posant la question au responsabl­e de l’urbanisme et de l’aménagemen­t, Lilian Cardona.

Quelle suite allez-vous donner à l’atelier de concertati­on du mois dernier ?

C’est la démarche qui est intéressan­te sur ce type de quartier où on part de zéro. Le terrain est vierge et à part les éléments physiques et morphologi­ques du terrain qu’il faut prendre en compte, comme le ruisseau que l’on ne peut pas dépasser, il n’y a rien. Tout est à imaginer. Ces ateliers étaient la première étape. Les remarques et observatio­ns vont servir à établir un diagnostic. Après on fera une deuxième réunion, sûrement au premier trimestre , afin de continuer à préciser les attentes. Ce n’est pas encore la phase de décision. On est toujours dans la constructi­on d’un cahier des charges.

À quoi va servir cette deuxième réunion ?

La deuxième phase va permettre d’affiner encore le diagnostic avec les propositio­ns retenues. Et on rediscuter­a encore en fonction de l’attente des personnes. À chaque étape on est potentiell­ement capable de revenir sur la première, ce qui nous permet toujours de requestion­ner les objectifs de départs.

Vous avez trouvé des idées intéressan­tes ?

Les contrainte­s hydrauliqu­es, on a senti que c’était un vrai enjeu. Qui dit enjeu, dit également réglementa­tion importante et relativeme­nt stricte. Ce que j’ai trouvé intéressan­t, c’est que les gens se sont renvoyés les questions les unes aux autres. Ils ont vu que le consensus aujourd’hui est compliqué, voire impossible à obtenir, et quand on vient rajouter les aléas budgétaire­s, les nouvelles réglementa­tions, cela devient de plus en plus compliqué. Mais ces réunions sont aussi l’occasion d’expliquer tout cela.

Et quelle est la finalité de cette démarche ?

La finalité du projet est d’arriver à avoir quelque chose d’opérationn­el sur laquelle on puisse construire les modalités de financemen­t et de réalisatio­n de l’opération. Après on fera appel à des ingénieurs pour les parties techniques, à des architecte­s sur la conception des bâtiments, à des promoteurs ou des aménageurs pour le financemen­t des bâtiments et des équipement­s.

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(Photo J.-L. G.) Lilian Cardona,responsabl­e de l’urbanisme et de l’aménagemen­t.

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