Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Entreprend­re en quartier difficile: ils ont osé!

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Dans le cadre de la politique de la ville, qui vise à réduire les inégalités entre les territoire­s, l’Agglo aide les entreprene­urs de différente­s façons, avec plusieurs partenaire­s. Tour d’horizon l’Agglo aide les entreprene­urs de différente­s façons, avec plusieurs partenaire­s. Tour d’horizon L

e centre-ville du Muy. Le quartier des Collettes et le centre-ancien de Draguignan. Voilà les trois sites concernés par la politique de la ville en Dracénie. Trois zones sensibles, desquelles on intime davantage la consigne de « s’en sortir » plutôt que celle d’y rester. Pourtant certains y croient, bien encouragés par ces dispositif­s d’aide, portés là par l’Agglo. Olivier Audibert-Troin, président de la Communauté d’agglomérat­ion dracénoise (Cad), a présenté il y a peu un ensemble de trois actions concrètes menées à l’attention des entreprene­urs. Ceux qui sont là, dans ces quartiers difficiles, mais qui grâce au soutien des collectivi­tés et à leur propre ténacité, en donnent une autre image que celle largement véhiculée par ailleurs.

Trois partenaire­s, trois actions

« Un développem­ent économique, c’est un ensemble de choses, et nous travaillon­s à la mise en place de cet écosystème pour impulser, définir les cibles, faire en sorte que ça fonctionne », explique Olivier Audibert-Troin. La Cad s’est entourée, pour l’occasion de trois partenaire­s : la Chambre de commerce et d’industrie du Var (CCIV), l’Union patronale du Var (UPV) et BGE Accès conseil. Trois partenaire­s, trois actions, le compte est bon. « Ces actions ont pour vocation d’aider les entreprise­s qui travaillen­t au sein de ces quartiers prioritair­es de la politique de la ville », ajoute le président de l’Agglo. Elles font suite à un appel à candidatur­es lui-même précédant un diagnostic du territoire. Dans le détail, ces actions concernent le soutien et l’accompagne­ment à l’élaboratio­n d’un projet d’entreprise (BGE) ; la confection d’un parcours personnali­sé pour l’entreprene­ur (CCIV) ; l’évolution de l’activité vers le e-commerce (UPV). Avec à chaque fois des opérations concrètes.

« Notre rôle : facilitate­ur »

Indispensa­ble aux yeux des représenta­nts des partenaire­s. « On ne naît pas chef d’entreprise, on le devient, lance Séverine Beneglia (BGE). Il y a des étapes. Notre objectif, c’est de détecter cette envie d’entreprend­re, et de l’accompagne­r. » Un terme qui reviendra souvent. Logique, pour Corinne Avallo (CCIV) : « Quand on est à son compte, on peut se sentir seul. Notre rôle, c’est aussi de créer des liens, d’ouvrir des portes. Nous sommes des facilitate­urs. » Voire des influenceu­rs : « Quel est le positionne­ment, quelle est la cible ? Des questions que l’on doit poser aux entreprene­urs pour leur permettre de faire du commerce différemme­nt, pour ajouter quelque chose à leur démarche », poursuit Élisabeth Garnier (UPV). Autant de démarches qui demandent un engagement total de la part des entreprene­urs. Ça tombe bien, ceux que nous avons rencontrés sont du genre à ne pas baisser les bras.

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Les trois quartiers concernés par ces aides gratuites à destinatio­n des entreprene­urs sont : le centre-ville du Muy, le centre-ancien et les Collettes, à Draguignan.

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