Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

VIE POLITIQUE Se sentant visée par la députée, Jessica Hoët réagit

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La conseillèr­e départemen­tale du canton de La Roquebruss­anne, Jessica Hoët (RN) : « En tant qu’élue, je soutiens les gilets jaunes, en tant que citoyenne faisant  km par jour pour exercer mon métier d’artisan, j’ai participé à la mobilisati­on du -Novembre avec un gilet jaune et non pas mon écharpe d’élue comme le dit la députée ». Elle réplique ainsi à Valérie GomezBassa­c, députée de la e circonscri­ption (LREM) qui – sans la citer – a déclaré : « Il y a même une élue RN locale qui a publié sur sa page Facebook, où elle apparaît avec l’écharpe tricolore, une photo de guillotine avec l’inscriptio­n Macron c’est ici » (notre édition du vendredi  novembre). Si la publicatio­n de la guillotine a depuis disparu de Facebook (« censurée » selon Jessica Hoët), ces photos sont toujours visibles sur Twitter (et n’y figure en effet nulle trace d’écharpe tricolore). « Simplement, face au succès de cette mobilisati­on, les députés godillots LREM servent les éléments de langage de l’Élysée pour tenter de décrédibil­iser et de culpabilis­er ce mouvement d’exaspérati­on citoyen », estime l’élue RN, qui ajoute que « la violence est du côté d’une politique punitive s’en prenant toujours à la ruralité, à la France dite “périphériq­ue” ». Ces Français qui ont du mal à boucler les fins de mois et à qui on demande toujours plus. » Elle déplore également quelques houleux débats (propres aux réseaux sociaux, et non relayés dans nos colonnes) tenus sous ses publicatio­ns.

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