Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Télétravail : des avis divergents
Un bilan a été dressé sur le télétravail mis en place auprès de personnels de la communauté de communes depuis le début de l’année. Soit cinq agents, à raison d’un jour maximum par semaine, équipés d’un ordinateur portable et d’une clé USB. Leurs tâches à domicile portaient uniquement sur le développement de projets, la rédaction de dossiers, rapports et documents divers. Parmi les points relevés en conclusion : « le télétravail favorise la concentration, l’efficacité, la performance et la qualité du travail » ; « un gain de temps pour le même travail réalisé au bureau » ; « l’ensemble des agents estime que le télétravail réduit la fatigue, le stress et augmente la motivation ». D’autre part, une heure en moyenne est économisée par rapport au temps de trajet. Améliorant ainsi le bilan carbone. « C’est aussi un outil de développement de la performance et de l’autonomie. Ça permet de s’inscrire dans une politique de qualité au travail, de maintien dans l’emploi, de fidélisation et d’attractivité. » Le maire de Gonfaron, Thierry Bongiorno, soulignait : « Lors du vote il y a un an pour mettre en place ce télétravail, la double voix du président a été prépondérante. J’avais dit alors “l’essayer, c’est l’adopter”. Bien que je note les aspects positifs, je resterai sur ma position initiale. Je vote contre. Il y a actuellement cinq agents. Il ne faudrait pas en avoir plus. » « Le nombre d’employés n’est pas un obstacle. C’est une question d’organisation. Nous mettons en place le télétravail dans notre commune », précisait le maire de Puget-Ville, Catherine Altare. Pour le maire de Cabasse, Yannick Simon : « Je ne suis pas contre le télétravail. Mais je resterai sur ma position pour la simple et bonne raison que les chefs de service doivent être en poste. Je voterai donc contre. » Comme le premier magistrat du Luc, Pascal Verrelle : « J’ai refusé des sollicitations à la mairie du Luc pour du télétravail. Je pourrais donc difficilement l’acter ici ». « Le bien-être au travail est quelque chose de nouveau. Je crois que l’on est sur la bonne voi e»,concluait le président. Cinq élus votaient contre la mise en place du télétravail en .