Dans les autres établissements de la métropole À Toulon, une mini-manif À La Garde, le lycée du Coudon À Six-Fours, faible mobilisation au lycée Bonaparte mobilisé à La Coudoulière

Une centaine d’élèves du lycée Bonaparte, dans le centre-ville de Toulon, a manifesté hier en fin de matinée sur les marches de l’établissement où un « Macron démission » a été tagué sur un mur extérieur. Une Marseillaise a été entonnée et quelques oeufs ont été jetés en l’air, avant qu’une partie de la foule de lycéens ne s’empare de barrières de travaux publics. Et d’improviser un barrage sur le boulevard du Maréchal-Leclerc, rapidement écarté par les forces de police. Le mouvement s’est dissous à l’heure du déjeuner. L’après-midi, l’accès au lycée était barricadé. Hier matin, le mouvement lycéen s’est aussi fait entendre au Coudon à La Garde. Dès  heures, une soixantaine d’élèves (selon la police) a rejoint le rond-point des Quatre chemins pour faire entendre une colère un peu floue sur son contenu. La police nationale et la police municipale ont pris le soin d’encadrer le cortège pour qu’il reste sur le trottoir sans s’aventurer sur les voies de circulation. Au portail de l’établissement, les policiers ont par ailleurs empêché les manifestants de bloquer l’accès aux élèves qui voulaient entrer en cours. A  h, pendant la récréation, quelques élèves du LEP de La Coudoulière ont récupéré des containers poubelle pour bloquer le portail de l’établissement tandis que leurs camarades étaient à l’abri sous le préau de l’entrée. Quelques fumigènes ont aussi été allumés. Si une dizaine d’individus a tenté de réitérer l’action à midi, le calme est rapidement revenu. L’élève ayant fait usage des fumigènes devrait, lui, passer en conseil de discipline. (Photo P. B.)