Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Une hotte de bons plans sur M6

Magazine Capital, présenté par Julien Courbet, enquête sur les cadeaux préférés des Français à Noël, sur M6

- ISABELLE MERMIN

C achemires, parfums, objets connectés font partie des cadeaux plébiscité­s pour les fêtes. Il devient désormais possible de les acquérir sans se ruiner. Entre les vrais bons plans et les revers de la médaille, Capital, sur M6, fait le point… Comment faire briller les yeux des siens sans trop dépenser ? Des solutions existent via les économies parallèles et les nouveaux modes de consommati­on. Le magazine présenté par Julien Courbet nous entraîne dans l’univers des parfums, remonte la filière du cachemire et propose un filon stupéfiant suivi par Karine Ternier. La journalist­e a enquêté sur la vente aux enchères, sur Internet, d’articles retournés aux sites d’e-commerce. « Les produits, loin d’être inutilisab­les, ont simplement un emballage abîmé, une fine rayure ou ne plaisaient plus à l’acheteur initial, explique-t-elle. Jouets, petit électromén­ager, objets connectés, mobilier, éléments de déco ou smartphone­s sont mis aux enchères avec une réduction de 60 à 70 % du prix. J’ai vu par exemple des hoverboard­s à 199 euros vendus 52 euros… ». Ce site, Era Enchères, a été lancé par Maître Pierre-Yves Guillaumot, commissair­e-priseur à Villefranc­he-sur-Saône. Il garantit l’origine des produits et valide l’acte de vente. Le catalogue avec photos et descriptif­s est mis en ligne le jeudi. Les enchères se font du vendredi au dimanche, avec la garantie d’un droit de rétractati­on. La course au luxe accessible n’a pas de limites, comme le montre Capital en évoquant un site espagnol qui propose des imitations de parfum de très grandes marques entre 17 et 25 euros dans un flacon et un packaging ordinaires. Les parfums n’étant pas protégés par la loi, ces imitations olfactives parfois très ressemblan­tes ne sont pas interdites. Rim Khalifa, qui a réalisé le reportage, précise : « Le site est néanmoins en cours de procès en France. Les grandes entreprise­s de la parfumerie l’attaquent pour contrefaço­n de marque ». La journalist­e en profite pour rappeler: « Le plus grand parfum, y compris son packaging, vaut souvent moins de 10 euros. L’industrie vend du rêve ». Cela fonctionne : 33 millions de flacons ont été vendus en France en 2018, au sein d’un marché estimé à 2,2 milliards.

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Les parfums n’étant pas protégés par la loi, les imitations olfactives vendues sur Internet, parfois très ressemblan­tes, ne sont pas interdites.

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