Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
«La marche, c’est formidable»
L’une des particularités du sanctuaire cotignacéen est qu’il est conçu comme une halte, une étape, sur un chemin autant spirituel que physique.
« En , Marie, tenant l’enfant Jésus, est apparue à un bûcheron, déclarant “Allez dire au clergé et aux consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église, sous le vocable de Notre-Dame de Grâces et qu’on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre.” », rappelle Hubert-Marie. « La notion de procession est importante. Il s’agit d’“avancer ensemble”, aux sens propre et figuré, vers un même but. On forme un rassemblement dynamique et non statique. C’est d’ailleurs comme cela que l’apparition de Joseph à un berger, (le juin , à un peu plus de trois kilomètres du sanctuaire,
où se trouve aujourd’hui le monastère Saint-Joseph), peut être interprétée : les deux lieux sont liés. Il faut prendre le temps d’aller de l’un à l’autre. » Selon Hubert-Marie, on ne prend réellement la mesure d’un pèlerinage à Cotignac qu’en cheminant entre les deux lieux. « La marche, c’est formidable… Marcher, c’est s’accorder un temps de réflexion, particulièrement ici, dans un cadre naturel exceptionnel. Que l’on vienne de Saint-Joseph pour aller vers Notre-Dame ou l’inverse, on prend le temps de s’imprégner des lieux, on médite sur ce que l’on vient recevoir et les raisons qui nous animent pour le demander. »
À pied, il faut une cinquantaine de minutes pour rallier le monastère depuis le sanctuaire. Environ 150 m de dénivelé positif, en passant par les massifs forestiers et vallons agricoles cotignacéens.