Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Réactions
Marc Vuillemot, maire de La Seyne : « Il y a urgence »
« Avec nombre de mes collègues maires des communes abritant des quartiers populaires urbains fragilisés, nous pressentions que des événements tels que ceux que nous connaissons actuellement pouvaient se produire. Nous avions fait part de notre inquiétude, notamment après les propos du président de la République du mai dernier, qui faisaient peu de cas des alertes que nous lancions depuis l’été . La République des territoires, des campagnes au périurbain, aux banlieues et aux centres anciens dégradés, demandait alors que cesse l’arrogance de l’État à son endroit. Le gouvernement a récemment indiqué avoir fini par l’entendre, mais il est rattrapé par le temps. Certes, les forces de l’ordre, épuisées, font leur travail. Mais là n’est plus le sujet. Il n’y a désormais plus d’autre solution pour le président de la République qu’un geste politique fort, démocratique, solidaire, égalitaire. À présent, c’est la sécurité de nos concitoyens qui est en jeu. Il y a urgence. »
Dorian Munoz, responsable Rassemblement national à La Seyne : « Gilets jaunes oui, casseurs non !»
«Depuis vendredi dernier, nous assistons à de véritables scènes de chaos à La Seyne, qui obligent les commerçants à fermer leurs boutiques, les lycées à renvoyer les élèves chez eux et les forces de police et de secours à être constamment mobilisées. (...) Si le Rassemblement National de La Seyne soutient les Gilets jaunes depuis le début de leurs actions, il condamne avec fermeté les exactions, les intimidations et les dégradations commises par une minorité (...) qui discrédite ainsi les justes revendications des Gilets jaunes. Les Français désireux de sanctionner la politique tyrannique du gouvernement doivent le faire par les urnes lors des prochaines élections européennes. »