Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
«On a besoin d’enchaîner»
Qu’importe la compétition! Au point de reconstruction où en est le RCT, le capitaine toulonnais par intérim Raphaël Lakafia ne veut faire aucune distinction. Il veut juste gagner
En quelques mois, l’ancien troisième ligne parisien, Raphaël Lakafia, s’est complètement fondu dans le moule toulonnais. Aujourd’hui parmi les leaders incontournables du club, le flanker basque ne veut rien lâcher pour se maintenir sur une nouvelle dynamique.
Cette compétition est-elle encore intéressante pour le RCT?
À aucun moment, il n’a été question de lâcher ce match ou cette compétition. On est en train de construire quelque chose, et rien que pour ça, par respect de ce qu’on fait, il est hors de question qu’on lâche un match. On va continuer à jouer à fond, même si aujourd’hui, pour tout le monde, ça paraît très compromis. Qu’est ce qu’on a à perdre, à part faire un bon match ?
Vous espérez surfer sur la victoire face à Grenoble ?
Oui, on a besoin de construire. Après la victoire contre Perpignan, on a perdu à Bordeaux. On a montré de belles choses en Gironde. Hélas, un fait de jeu nous a privés de la victoire. Derrière, on gagne contre Grenoble. On a besoin d’enchaîner. On a (E besoin de concrétiser. Quelle que soit la compétition ou l’adversaire en face, maintenant, il faut gagner et enchaîner...
En l’absence de Bastareaud, vous reprenez le flambeau du capitaine ?
Je me sentais déjà investi avant, mais c’est vrai que j’assure l’intérim quand il n’est pas là. Ce sont des responsabilités que j’essaie d’assumer au mieux en son absence.
Qu’avez-vous gardé de votre succès contre Grenoble?
Surtout la deuxième mitemps. En première, il n’y avait pas grand-chose. On a gardé aussi le fait de les avoir fait exploser en seconde mi-temps, et notre solidarité pour décrocher le bonus offensif. Notre défense, aussi, qui monte en puissance de match en match. On essaie de garder tout ça. La clé contre Montpellier sera aussi la discipline, ce qui nous a fait mal sur pas mal de rencontres. On a du mal à faire tous les matches à . Si on arrive à se discipliner un peu plus et à rester à sur le terrain, je pense que ça devrait aller mieux...
Avez-vous révisé les règles de l’arbitrage européen ?
Je ne sais pas. On est un peu perdu au niveau des règles. Certains prennent six semaines de suspension pour un plaquage, d’autres trois pour un coup de poing. L’arbitrage maintenant, c’est un chantier mais à nous de faire avec...
Vous vous êtes appuyés sur votre match à Montpellier pour préparer ce match ?
Les équipes ne changent pas de plan de jeu en coupe d’Europe, donc on sait à peu près comme ils jouent, ce qu’ils vont nous proposer, mais une fois de plus cette semaine, on s’est beaucoup concentré sur nous. On n’a pas à faire des heures sur Montpellier. On a vu ce qu’on avait à faire pour gagner et on les connaît assez bien. On sait qu’il va falloir répondre présent devant.
Eux aussi vous connaissent...
Bien sûr. Aujourd’hui, il n’y a plus de trucs cachés. Il faut juste donner % sur le terrain...
Quels progrès pensez-vous avoir accompli depuis votre opposition du Top ?
Là-bas, ce fut compliqué, car c’était un peu une période charnière. Aujourd’hui, on est simplement en train d’essayer de construire et d’enchaîner. On a eu une dynamique négative, on a eu du mal à en sortir, et on a besoin d’en recréer une. Je ne dis pas qu’on est sorti d’affaire, je dis qu’on a besoin de créer une spirale positive dans laquelle on va aller chercher des résultats à l’extérieur, enchaîner des victoires, le plus rapidement possible...
Vous êtes davantage en confiance, vous avez plus de repères?
Oui, la saison avançant, on a de plus en plus d’automatismes et de repères. Ça commence à aller mieux, je prends l’exemple de la défense qui est vraiment le baromètre de l’équipe. On progresse, on trouve des automatismes, et je pense que c’est positif pour la suite.
Aujourd’hui il n’y a plus de trucs cachés. Il faut juste donner % sur le terrain ”