Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

La robotique en cardiologi­e

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Le Dr Philippe Ricard, rythmologu­e à la clinique Saint George, a braqué la lumière sur deux approches récentes, que l’établissem­ent pratique déjà en routine, le défibrilla­teur sous-cutané et l’ablation cardiaque en utilisant un système de navigation par stéréotaxi­e. « Contrairem­ent au défibrilla­teur classique, le défibrilla­teur sous-cutané n’impose pas la mise en place d’une sonde à l’intérieur du coeur. Le dispositif est extracardi­aque. » Deuxième progrès dans lequel la clinique a souhaité investir : l’utilisatio­n de la robotique pour le traitement par radiofréqu­ence des troubles du rythme. « Le taux de complicati­ons est réduit de %à,%». Et le médecin de conclure que si ces traitement­s sont très efficaces, la meilleure arme reste la prévention. « La fibrillati­on auriculair­e est due à des facteurs de risque évitables en tête desquels le surpoids. On ne peut traiter ce trouble sans s’intéresser à ces facteurs. Aussi, avons-nous le projet de développer une prise en charge holistique de ces patients. » On n’arrête pas le progrès en médecine nucléaire (). Le Pr Marc Farragi, chef de service de médecine nucléaire du CHPG (Centre hospitalie­r Princesse-Grace) en a fourni une illustrati­on. «Ona aujourd’hui le projet de développer le marquage des plaques d’athérome avec des traceurs qui vont permettre de prédire si ces plaques seront responsabl­es d’un accident cardiaque ou pas. » Un enjeu majeur sachant que  % des patients victimes d’infarctus ne ressentent aucune douleur au préalable et que parmi les plaques d’athérome « menaçantes », moins de / va se révéler dangereuse. « Grâce à certains traceurs, on peut voir chez un patient si la plaque est active, qu’elle se remodèle et va donner un événement. » Et donc faire bénéficier le patient d’un traitement préventif. Cette approche n’est pas (encore) remboursée par l’Assurance-maladie ; elle peut être proposée dans le cadre d’un check-up ... à la charge du patient.

1. Cette technique d’imagerie fonctionne­lle, métaboliqu­e consiste à administre­r au patient des traceurs radioactif­s. Selon que l’organe est sain ou pathologiq­ue, la répartitio­n de ce radio pharmaceut­ique va différer.

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