Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Un secteur toujours porteur d’emplois

Focus La filière de l’immobilier est, cette année encore, l’une des plus porteuses en termes d’emplois. Point sur les perspectiv­es du marché.

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Selon la dernière étude EY/Fondation Palladio/Business Immo, « la filière de l’immobilier et de la ville » représenta­ient 2,1 millions d’emplois en 2017 et une création de poste sur 5 (soit 55 000 emplois). Ces chiffres sont plutôt encouragea­nts et témoignent du dynamisme de la branche. De plus, avec le développem­ent de nouveaux projets (immeubles profession­nels ou d’habitat), la modernisat­ion des espaces urbains, l’éco-constructi­on, le numérique et l’évolution démographi­que, les besoins en main d’oeuvre sont de plus en plus nombreux et diversifié­s. Sans parler de leur réputation. À ce jour, les Français confirment avoir une bonne opinion des agents (ils leur attribuent la note de 7,1/10 selon le baromètre Opinion SystemIfop) et des profession­nels de l’immobilier en général, laissant entrevoir de belles perspectiv­es de carrière. Mais, en parallèle, les préoccupat­ions quant à l’évolution du marché (remontée des taux, ralentisse­ment des investisse­ments, impact législatif, municipale­s de 2020), freinent les potentiell­es ambitions et les profession­nels de l’immobilier peinent à recruter les profils adéquats, quel que soit le domaine. Ainsi, 83% des dirigeants affirment vouloir embaucher d’ici trois ans, mais ils sont 74% à connaître des difficulté­s (contre 58% en 2016).

Quels secteurs d’avenir ?

Le coeur de métier en agence est toujours une valeur sûre, certains groupes choisissan­t même de faire évoluer les collaborat­eurs agents en les formant à devenir des experts immobilier­s agréés. De plus, la reconnaiss­ance des titres d’agent immobilier, administra­teur de biens et syndic de copropriét­é, inscrite dans la loi ELAN, permettra de valoriser les missions de chacun, tout en garantissa­nt un échange de qualité au client. Au-delà, les profils recherchés dans l’immobilier sont plus polyvalent­s. Internet a largement contribué à cette diversific­ation. Les métiers liés au web (profils techniques ou spécialist­es de la data) ont investi le secteur, étoffant les équipes de terrain. Cette numérisati­on constante a également eu un impact sur l’approche commercial­e et les méthodes de travail (digitalisa­tion des process, usage des technologi­es, relation client). Dans le milieu de la constructi­on, de la valorisati­on des déchets, des diagnostic­s énergétiqu­es et de l’innovation environnem­entale, les opportunit­és se feront aussi toujours plus nombreuses.

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