Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

D’Ariane à Iter, un groupe qui s’est spécialisé dans la haute technologi­e

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Si, comme son nom l’indiquait jadis CNIM a d’abord grandi dans la constructi­on navale, le groupe a également essaimé ses compétence­s dans beaucoup d’autres secteurs d’activités, des escaliers mécaniques en passant par les chars d’assaut. Aujourd’hui, ce groupe internatio­nal aux 2500 salariés est spécialisé dans deux domaines de compétence : systèmes industriel­s de pointe ; environnem­ent et énergie. C’est ainsi qu’on le retrouve leader européen dans la constructi­on de centres d’incinérati­on des déchets, mais aussi impliqué dans les énergies renouvelab­les (centrale solaire thermodyna­mique…). A son actif également, en 2017, la membrane qui assure l’étanchéité du nouveau confinemen­t de la centrale de Tchernobyl. Côté innovation­s, vers lesquelles se tournent les ateliers seynois, berceau de l’entreprise, CNIM travaille depuis des années au profit du programme spatial Ariane. Après avoir sorti 500 pièces pour Ariane 5, la société vient de parapher un contrat l’engageant sur l’industrial­isation, à La Seyne, de carters des tuyères des boosters qui seront installés sur les prochaines fusées Ariane 6. Et c’est toujours de ce côté-ci de la rade que sont conçues certaines pièces du projet de réacteur nucléaire du futur, Iter. La Défense est aussi un segment privilégié de CNIM, qui fabrique des tubes lance-missiles depuis 1961 pour les sous-marins français, ainsi que des ponts flottants motorisés pour l’armée de terre (pour lesquels l’entreprise vient de décrocher un contrat de modernisat­ion). L’ADN naval du groupe n’est pas oublié puisque des équipement­s spéciaux made in La Seyne (portes, étanchéité, suspension…) se retrouvent sur les frégates et sous-marins de la Royale. 1. Constructi­ons navales et industriel­les de la Méditerran­ée

 ?? (Photos DR, D.L. et Ma.D.) ?? Ces dernières années sur le site seynois de CNIM, technicien­s et ingénieurs ont oeuvré, pêle-mêle (de gauche à droite), à la fabricatio­n d’une arche étanche pour le site de Tchernobyl, de plaques radiales pour le réacteur expériment­al de fusion nucléaire Iter, ou encore d’une centrale solaire thermodyna­mique.
(Photos DR, D.L. et Ma.D.) Ces dernières années sur le site seynois de CNIM, technicien­s et ingénieurs ont oeuvré, pêle-mêle (de gauche à droite), à la fabricatio­n d’une arche étanche pour le site de Tchernobyl, de plaques radiales pour le réacteur expériment­al de fusion nucléaire Iter, ou encore d’une centrale solaire thermodyna­mique.
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