Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La commune « fière de sa bonne santé financière »
Séance inédite du dernier conseil municipal qui s’est déroulé, pendant une demi-heure dans l’obscurité, suite à une coupure générale d’électricité. Pas d’interruption des débats à la lueur des écrans des tablettes et des portables. En ouverture, le maire, JeanLuc Longour, a rappelé que le 11 février, à 18 heures, au foyer, se déroulera le premier Grand débat « auquel nous avons invité les gilets jaunes du rond-point du Cannet qui n’ont pas souhaité y assister, préférant les débats sur place, au rond-point ». Puis il a évoqué les travaux réalisés aux abords du lotissement des Jardins d’Aurélia, route du Vieux Cannet afin de mettre un terme au dépôt sauvage de déchets. Il a appelé les concitoyens «à respecter ces lieux sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 1 500 euros ». Puis les élus ont abordé le gros morceau de l’ordre du jour : le débat d’orientation budgétaire 2019 qui précède le vote du budget primitif qui se déroulera au mois de mars. Du rapport d’orientation présenté aux conseillers, apparaît clairement la bonne santé financière de la commune avec quelques marqueurs incontestables : le dynamisme de la fiscalité locale avec un produit en hausse de 60,11 % entre 2008 et 2018, soit 6 % d’augmentation moyenne annuelle, passant de 2 406 236 euros en 2008 à 3 852 655 euros en 2018. « Résultat dû à la dynamique démographique et économique et signe que la commune avance bien », s’est félicité le maire. Autre marqueur, la capacité d’autofinancement brute s’élève à 621 436 euros. Cette somme sera affectée cette année en recettes d’in- vestissement pour 294 436 euros et en fonctionnement pour 327 000 euros. Il faut également souligner que l’endettement par habitant est passé de 848 euros fin 2007 à 107 euros fin 2018. Les charges à caractère général sont en baisse de 12,73 % en 2018 après une hausse de 7 % en 2017. Les charges de personnel sont de 3 272 134 euros en 2018, en baisse de 1,68 % et représentent 54,10 % du total des dépenses de fonctionnement. Ce qui peut paraître un peu élevé et ne devrait pas dépasser les 50 %. Une charge qui s’explique par la volonté politique de la commune de ne pas concéder certains services au privé et notamment l’eau et l’assainissement, la restauration scolaire, l’entretien des voiries… Une bonne nouvelle pour finir ! Les impôts locaux n’augmenteront pas.