Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
St-Cloud, c’est marteau !
Deux jours après leur quart de finale aller de coupe d’Europe perdu (3-2), les Raphaëloises retrouvent ce soir le championnat. Sur un terrain plutôt favorable
Évidemment des géants comme Mulhouse, Cannes, ou encore Le Cannet sont passés par là. Bien sûr, à part peut-être les Feux de l’Amour, qui viennent d’être prolongés jusqu’en juin 2020 et qui ont déjà dépassé les 11 230 épisodes, toutes les séries sont faites pour s’arrêter un jour. Mais celle qui dure depuis le 16 novembre dernier et qui fait de Paris Saint-Cloud une équipe incapable de s’imposer à domicile depuis près de trois mois, ferait bien de s’éterniser encore un peu.
Un rival pour les phases finales
D’abord parce qu’en prenant une nouvelle fois l’eau dans leur salle Geo-André, les filles de Stijn Morand abandonneraient de précieux points à un rival direct dans la course aux phases finales du championnat (les huit premières équipes à l’issue de la phase régulière sont qualifiées). Mais surtout parce qu’elles nageraient alors en plein doute face à ces Raphaëloises avec lesquelles elles n’en n’ont pas encore fini. Bien au contraire…
Pour une place en finale de coupe
Car c’est aussi de ça dont il s’agit aujourd’hui. Tout juste trois mois après leur franc succès (3-0) à PierreClère sur les Parisiennes, les joueuses de Giulio Bregoli ont ce soir la possibilité de prendre un ascendant psychologique considérable en vue de la rencontre qui opposera les deux équipes début mars à Mulhouse pour une place, ô combien savoureuse, en finale de coupe de France. Alors même si, quarantehuit heures tout juste après une lutte acharnée sur cinq manches en quart de finale aller de coupe d’Europe sur le terrain des Hongroises de Bekescsaba (défaite 3-2), la tâche s’annonce difficile, et même si les Raphaëloises enchaînent les matches et les
voyages comme d’autres engloutissent les épisodes des Feux de l’Amour, elles seraient bien inspirées d’imiter ce soir Mulhouse, Cannes, Le Cannet ou encore
Nantes et même Nancy. Pour enfoncer encore un peu plus ce « Cloud ». Ou plutôt ce Paris Saint-Cloud.