Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le Souvenir français retrouve sa vocation pédagogique
Le Souvenir français se heurte à la diminution des membres et l’indifférence de la jeunesse. Il est donc primordial d’augmenter le nombre d’adhérents avec des rencontres festives, sorties scolaires malgré une trésorerie insuffisante. Mais pour le centenaire, des collégiens ayant participé à la commémoration en primaire étaient présents, « preuve que l’école a su leur transmettre un morceau de mémoire historique » encourageant à la persévérance. À propos de cet événement, la présidente Anne Schmidt en son nom propre, s’est indignée que les commémorations ne reflètent pas suffisamment leur vocation d’être des jours de deuil pour les descendants de ceux tombés pour la France comme pour ceux « revenus meurtris dans leur chair ». Ces derniers ne sont jamais associés aux manifestations patriotiques, il a donc été fait le choix d’écouter en leur honneur la Marche aux éclopés. Durant l’année écoulée, les 27 adhérents ont poursuivi le devoir de mémoire aux manifestations patriotiques, ont prévu de remplacer des plaques de marbre au pied du monument et de créer une tombe de regroupement pour les conflits ultérieurs à 14-18. Auprès des scolaires, les actions menées conjointement au travail du professeur M. Doré et du directeur M. Carles, ont porté leurs fruits : le 11 novembre, sept élèves se sont partagé la lecture de lettres de poilus et ont participé aux dépôts de gerbes, deux autres ont écrit un article à paraître dans le journal municipal.