Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Faits-divers
Certains patients, dont la situation s’aggrave, sont maintenus dans les services faute de lit en réa ».
Les quinze jours à venir s’annoncent difficiles
Pour faire face, la cellule de « bed management » (gestion des lits) qui se réunit habituellement de façon hebdomadaire, est devenue quotidienne, et parfois même « on se réunit plusieurs fois par jour ». Malgré toutes les mesures d’anticipation, la population vieillissante et la grippe, qui, malgré le redoux, ne faiblit pas, nécessitent une forte disponibilité en lits. Cette période de tension a conduit « à ouvrir à titre exceptionnel pour quelques patients, pas forcément grippés des lits le week-end dans les services où ils sont fermés, cardiologie, oncologie, endocrinologie ». Dans ces conditions, M. Rodriguès redoute une aggravation : « Il y a une dizaine de jours, la situation était déjà difficile. Avec les vacances scolaires, le manque de médecins libéraux va conduire à une pression supplémentaire. La quinzaine devant nous risque d’être très difficile ». Les moins fragiles sont prévenus : Lorsqu’une fièvre survient chez une personne jeune et en bonne santé, mieux vaut consulter son médecin et ne pas se rendre aux urgences afin de ne pas engorger ce service… Quant au 15, il est réservé aux situations d’urgence, ce que de plus en plus de gens ont tendance à oublier.
Une maladie très contagieuse
Très contagieuse, la maladie se transmet par la toux, les éternuements d’une personne infectée, ou le contact direct en lui serrant la main, en l’embrassant. Si dans les établissements de santé, en particulier dans les EHPAD, les personnels observent les mesures d’hygiène, notamment le port du masque, il reste difficile de faire entendre au grand public qu’en ce moment, il est plus prudent de se tenir à distance de ses proches… C’est pourtant essentiel pour les protéger et se protéger. Dimanche matin, vers h , deux individus encagoulés ont agressé un couple qui dormait dans une caravane stationnée dans le quartier des Hauts-duLac, à Besse-sur-Issole, en centre Var. Les agresseurs ont menacé l’homme, par ailleurs connu des services judiciaires pour son implication dans le trafic de stupéfiants, lui demandant de leur remettre de l’argent. Refusant de céder à la menace, l’homme a reçu un coup de feu dans la jambe, tiré par un fusil à pompe. Sa compagne aurait alors livré l’accès à un coffre contenant une somme d’argent dont le montant n’a pu être déterminé. Le blessé a été pris en charge par les sapeurspompiers, prévenus par la compagne. Il a été emmené dans un hôpital toulonnais avec un pronostic vital engagé. Son état a depuis été reconsidéré et il n’est plus en danger à l’heure actuelle. L’enquête a été confiée aux gendarmes de la Brigade de recherches de Draguignan. Les militaires du service de l’identification criminelle ont été déployés sur place, à la recherche de traces et indices. Pour l’heure, on ne connaît pas l’identité des deux suspects. Aucun lien n’a encore été établi avec d’autres affaires dont Besse a, ces dernières années, été le théâtre.