Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Les gardespêch­e préparent l’ouverture du  mars

Nouvelles réglementa­tions, effectifs, état des rivières et plans d’eau, de nombreux sujets ont été abordés lors d’une réunion menée par la fédération départemen­tale de pêche

- VICTOR TILLET

Le samedi 9 mars sonnera l’ouverture de la saison de la pêche en première catégorie piscicole. Amateurs et passionnés pourront de nouveau taquiner des espèces comme la truite. Pour les 45 gardes-pêche varois, l’heure est aux préparatif­s. La majorité d’entre eux étaient rassemblés ce samedi à la maison départemen­tale de la pêche et de la nature pour évoquer les perspectiv­es de 2019. Une rencontre à laquelle assistait Louis Fonticelli, président de la FVPPMA

Effectifs stables, une satisfacti­on

Avant de se mettre au travail, les présents ont observé une minute de silence en hommage à Axelle Gombert, secrétaire de la FVPPMA depuis 1991, récemment décédée. La réunion s’est ensuite ouverte avec un point sur les effectifs des gardes-pêche varois. Ils sont actuelleme­nt 45 à couvrir rivières et plans d’eau. Parmi eux, 42 sont bénévoles et 3 sont des salariés de la fédération. « Le chiffre est stable, constate Louis Fonticelli. Il faut y ajouter les présidents des associatio­ns locales qui eux aussi intervienn­ent régulièrem­ent sur leurs baux de pêche. » Conserver un nombre important de bénévoles dans le Var est déjà une satisfacti­on à l’aube de la saison 2019. « C’est une activité qui demande beaucoup de disponibil­ité. Nous sommes souvent mobilisés pour protéger les milieux aquatiques », souligne un garde-pêche bénévole.

Contrôle et pédagogie

Principale tâche des bénévoles, effectuer des tournées de surveillan­ce au bord des rivières et plans d’eau. A commencer par le contrôle des cartes de pêche des usagers. Un permis pour lequel de nouveaux moyens de supervisio­n ont été mis en place sur internet. Malgré des pouvoirs limités, les gardes-pêche peuvent néanmoins faire remonter aux autorités des infraction­s constatées dans le cadre de la police de l’eau. Mais si la répression est parfois inévitable, gardespêch­e et dirigeants s’accordent sur la nécessité d’être pédagogue. « Les gardespêch­e effectuent un travail conséquent d’informatio­n et de sensibilis­ation auprès des pêcheurs et autres usagers des cours d’eau », rappelaito­n pendant la réunion de ce samedi matin. À ce jour, huit personnes sont en cours de formation dans le Var pour renforcer les effectifs. Pour rejoindre les gardespêch­e, la démarche est la même que les années précédente­s. Le volontaire doit d’abord contacter le président d’une associatio­n agrée locale. Le dossier est ensuite transmis à la fédération départemen­tale qui valide ou non la candidatur­e. En cas de réponse favorable, deux journées de formation sont dispensées afin d’être qualifié pour assurer la fonction auprès d’une associatio­n agréée.

Peu de jeunes gardes-pêche

Si les effectifs sont corrects pour Louis Fonticelli, ce dernier regrette néanmoins l’absence de jeunes chez les gardes-pêche. Pour le président départemen­tal, l’explicatio­n est simple : « Cette fonction requiert du temps, ce que n’ont pas ou peu les jeunes passionnés de pêche. La plupart de nos bénévoles sont en effet des retraités, qui ont cependant l’avantage de bien connaître les territoire­s ». 1. Fédération du Var pour la pêche et la protection du milieu aquatique.

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 ?? (Photo V. Tillet) ?? En vue de la saison , dont le lancement est programmé le samedi  mars, gardes-pêche et dirigeants de la fédération départemen­tale étaient rassemblés pour passer en revue effectifs et missions.
(Photo V. Tillet) En vue de la saison , dont le lancement est programmé le samedi  mars, gardes-pêche et dirigeants de la fédération départemen­tale étaient rassemblés pour passer en revue effectifs et missions.

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