Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Une danse qui émancipe et fédère

- P.-D.G. Tarif : de 8 à 18 euros Réservatio­ns au 04 42 49 02 00.

To da bone est une rencontre explosive entre des freestyler­s venus du monde entier. Cette création du collectif (La) Horde, qui regroupe trois jeunes chorégraph­es Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel, va être dansée ce mercredi à 20 h 30 aux Salins. Le public va découvrir une pièce qui s’inspire du « jumpstyle », une danse amateur extrêmemen­t rapide, faite de sauts enchaînés sur un rythme effréné, née dans les années 1990 dans le milieu techno hardcore, dans les pays d’Europe du Nord. Sur le plateau, une femme et dix hommes vont apparaître au compte-gouttes, lentement, comme surgis de nulle part, tous arborant la même tenue vestimenta­ire. Puis sur une musique techno, avec des effets de lumière mélangés à des fumigènes, ils vont se mouvoir en solos, duos ou trios, à travers des séquences très intenses et physiques. Pour (La) Horde, « ces jumpers incarnent une danse populaire postintern­et qui émancipe et fédère. Le terme post-internet est un néologisme que nous avons emprunté directemen­t à l’art contempora­in. C’est un terme qui correspond vraiment à notre pratique. Il ne s’agit pas seulement de situer notre collectif de manière chronologi­que sur une timeline ou d’expliquer que nous nous inspirons de vidéos vues sur internet pour créer du geste. Mais plutôt de comprendre que le corps est impliqué différemme­nt aujourd’hui dans des espaces online et offline, en 3D et en 2D ».

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(Photo DR) Les danseurs viennent d’Allemagne, du Canada, de France, de Hongrie, de Pologne et d’Ukraine

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