Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les réactions des responsables du SDIS et du maire de Cavalaire
Confrontés à une situation délicate, les cadres du SDIS et le maire de Cavalaire restent très prudents face à cette affaire. Le colonel Eric Grohin, directeur départemental du service d’incendie et de secours (SDIS) souligne : « L’affaire concerne une association loi 1901 et n’a donc rien à voir avec le SDIS. Le service d’incendie et de secours n’est pas partie prenante dans cette affaire. Hélas, l’amicale est liée à une caserne, dont l’image peut être ternie. Beaucoup d’associations de ce type ont des comptables et des commissaires aux comptes. C’est quelque chose sur laquelle nous travaillons. Dès que le SDIS a été informé des soucis potentiels, les autorités judiciaires ont été alertées. On attend sereinement que les enquêteurs rendent leurs conclusions sur ce qui pourrait être des malversations. Nous nous devons de rester extrêmement prudents tant que l’enquête est en cours. Nous nous exprimerons plus précisément une fois les conclusions rendues ».
La présidente du SDIS 83 et première viceprésidente départementale Françoise Dumont tempère : « Les amicales sont des associations indépendantes, qui gèrent, notamment, l’organisation des écoles de sapeurspompiers. Je déplore et je regrette sincèrement ce qu’il se passe au sein d’une de ces associations. C’est un épisode malheureux et j’espère que cela n’entachera pas la valeur et l’engagement de nos sapeurs-pompiers, qui n’ont rien à voir avec ce fait. Leur sens de l’engagement n’a, en aucun cas, à être mis en doute ».
Le maire de Cavalaire, Philippe Leonelli précise : « Il faut que l’enquête se fasse et que le ou les auteurs soient punis. Il est important aussi que l’honneur des sapeurspompiers soit sain et sauf. Je renouvelle toute mon admiration pour ces hommes. Les faits qui font l’objet d’une enquête sont totalement incompréhensibles pour moi. Il faut que la justice fasse son travail et qu’il ne soit pas fait d’amalgame avec des hommes admirables ».