Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Ils leur promettent l’enfer !
Privé de Sarmiento, Dipanda et Barachet, le SRVHB va défier ce soir dans le Nord un adversaire dunkerquois dans le dur depuis début novembre. Et qui l’attend d’autant plus de pied ferme
Les Raphaëlois ne risquent pas de se projeter trop tôt sur leur match de coupe d’Europe de ce samedi, en Hongrie, à Balatonfüred ! Car ce soir, c’est le championnat de Starligue qui reprend ses droits. Avec un déplacement en pays hostile, à Dunkerque (20 heures). « Les Varois sont attendus de pied ferme » peut-on lire sur le site Internet de l’USDK. Et on peut faire confiance pour cela aux Nordistes ! Si la formation de Patrick Cazal n’est plus tout à fait ce qu’elle était en 2014, date de son titre historique de champion de France, elle n’en demeure pas moins une redoutable machine de guerre, notamment sur son parquet du stade des Flandres.
Expérience et classe biberon
Un esprit guerrier accru par la gifle reçue à Saint-Raphaël voilà trois mois elors du match aller de la 10 journée (28-18), mais aussi et surtout par un terrible passage à vide que traversent les partenaires de Baptiste Butto depuis début novembre et leur dernier succès contre Cesson-Rennes (25-17). Privés de plus depuis la midécembre de leur Hongrois Cornel Nagy et de Pierre Soudry, les Dunkerquois restent sur un inquiétant trou d’air (cinq défaites et un seul nul). Des turbulences qui les ont précipités à une 9e place peu conforme à leur statut... Pas de quoi cependant plonger dans un excès de confiance une formation du SRVHB qui devra encore se passer, ce soir, mais aussi samedi du côté de Vesprem, de trois de ses cadres. L’international espagnol Sarmiento (ischio-jambiers) d’abord, qui a entamé hier sa rééducation au Cers de Saint-Raphaël. Dipanda ensuite qui, touché aux côtés voilà deux semaines, fera un point lundi. Barachet enfin, dont le genou semble en bonne voie de guérison et qui devrait également reprendre rapidement l’entraînement. Pour faire face à ces trois indisponibilités, Da Silva a retenu le même groupe de seize qui a si bien réagi samedi
dernier contre les Espagnols de La Rioja. C’est-à-dire sa classe biberon encadrée par ses cadres valides ainsi que Kolakovic, Mapu, Trottet et Eponouh qui, dans ce contexte, font presque figure d’anciens !