Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Inondations : comment la ville prévient les risques Hères
Il y a 20 ans, une crue importante du Gapeau se répandait sur plus de 700 hectares. Depuis, la Ville et la Métropole TPM multiplient les actions pour réduire les risques
Des épisodes pluvieux qui terrorisent des habitants, qui mettent en péril des activités économiques. Hyères a connu en 1999 et 2014 des inondations qui ont causé des dégâts conséquents et laissé des souvenirs indélébiles pour les sinistrés. Sur la commune, qui dispose d’un plan de prévention des risques d’inondation anticipé (non définitif), quelles mesures ont été prises depuis pour réduire les risques pour la population et les biens ? Depuis 2014, 7 millions d’euros de travaux ont été réalisés sur le réseau pluvial ainsi que sur le Gapeau avec, notamment, la reprise des berges (soit 1 million d’euros). Le Roubaud a également fait l’objet de toute l’attention des collectivités locales (lire ci-contre). Les fossés et cours d’eau des Borrels sont aussi reprofilés et des berges sont réalisées en génie écologique (gabions, natte coco).
PLU adapté et des bassins de rétention
Pour Jean-Pierre Giran, le Plan local d’urbanisme (PLU) met un accent tout particulier sur la prévention. « Depuis le début de mon mandat, je considère cette problématique d’inondation comme une priorité. Les normes les plus fortes ont été adoptées, en compensant notamment l’imperméabilisation pour tous les projets. J’affirme même que nous améliorons ainsi les situations existantes en créant des emplacements réservés pour des bassins de rétention ». Et de rappeler, au passage, que les fossés doivent être entretenus par les particuliers. Près de 500 mises en demeure ont été envoyées aux particuliers pour l’entretien des ruisseaux privés. 1. Concerne : la Sauvette (amont), réhabilitation totale rue Soldat-Ferrari, bassin de rétention à Clemenceau, couverture du ruisseau du Fenouillet, aménagement avenue des Combattants d’Afrique du Nord/avenue de Toulon, réalisation de tranchées drainantes à la Capte, achat de pompes mobiles (500 000 euros).