Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« La France doit arrêter d’être droguée à la dépense publique »
Le parquet de Paris a annoncé, hier, avoir ouvert la semaine dernière une enquête préliminaire pour déterminer s’il y a pu avoir des « dissimulations de preuves » dans le cadre des différentes enquêtes visant Alexandre Benalla et son entourage. Cette enquête ouverte vendredi 15 février pour le chef d’« entrave à la manifestation de la vérité » a été confiée à la brigade criminelle, a précisé le parquet. Selon une source proche du dossier, les investigations portent notamment sur le mystérieux coffre-fort que l’ex-chargé de mission à l’Élysée possédait à son domicile pour stocker ses armes. Des propos d’Alexandre Benalla en garde à vue cet été puis de récents articles de presse, notamment de Libération, ont laissé entendre qu’il avait sollicité un tiers pour le faire disparaître de chez lui. Cette armoire-forte «adû être emmenée dans un lieu sûr par une personne mais ce n’est pas moi qui me suis occupé de cela », avait-il déclaré énigmatique aux enquêteurs le 21 juillet, selon son audition. Quelques jours après le début de l’affaire des violences commises le 1er-Mai, le parquet avait refusé d’élargir le champ des investigations pour rechercher ce coffrefort, comme le lui demandait un avocat de partie civile. A l’époque, le ministère public avait estimé qu’il n’y avait pas lieu d’étendre l’enquête puisqu’aucune infraction en lien avec des armes n’était reprochée à l’ancien homme fort du dispositif sécuritaire autour d’Emmanuel Macron. Nous poursuivons la publication des doléances et des propositions que vous nous avez fait parvenir dans le cadre du Grand Débat lancé par notre rédaction. « Le seul débat qui a lieu d’être, c’est l’état d’endettement de la France par rapport aux autres pays européens. Nous sommes drogués à la dépense publique. Sans diminution de la dépense publique, on ne pourra jamais empêcher les augmentations de l’impôt sur ceux qui travaillent ou créent de la richesse (souvent de la classe moyenne), on ne pourra jamais augmenter les salaires des fonctionnaires, revaloriser les retraites, etc. Ce surendettement, nos enfants le paieront et nous le payons déjà sans nous en apercevoir. Cessons de nous cacher derrière les riches, les fraudeurs, les assistés... C’est toujours la faute des autres ! » Vous pouvez continuer à envoyer vos contributions (précisez votre ville et si possible, votre métier et votre âge) : par e-mail à
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