Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Les artisans misent aussi sur les plateforme­s

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Dans un marché très concurrent­iel, le numérique vient au secours des artisans. Le secteur privé s’est lancé le premier, la CAPEB lui a emboîté le pas (lire ci-contre). « Je travaille avec travaux.com depuis deux ans et ça me fait gagner du temps, explique Fabrice Cicéro

(société SCM). Avec la concurrenc­e et les chantiers à réaliser, j’avais le souci d’avoir l’esprit tranquille. Pour 200 euros par mois, j’ai droit à sept contacts par mois. Lorsqu’une demande s’affiche, je choisi les chantiers qui m’intéressen­t et je réponds. Je reçois un mail pour contacter le client. J’ai trois jours pour le faire. On doit indiquer nos diplômes, nos labels, c’est très carré ».

Un complément de chiffre d’affaires

L’artisan n’y voit que des avantages : « Je n’ai plus à aller chercher les clients. Ils font davantage jouer la concurrenc­e. En général, sur sept contacts, trois aboutissen­t. Ces derniers temps, je fais beaucoup de rénovation de cuisines et de salles de bain. Jusqu’à présent, le plus gros chantier m’a apporté un chiffre d’affaires de 15000 euros, c’était pour la rénovation d’un appartemen­t. Une fois qu’on a payé l’URSSAF et les autres organismes, il me reste assez. C’est intéressan­t, ça me fait un roulement avec le reste, ça me suffit pour faire tourner la société et me salarier.» Car le travail apporté par la plateforme vient en complément des marchés que Fabrice Cicéro, connu sur la place, décroche aisément. « Je suis Dracénois, l’entreprise et la famille sont connues, j’ai déjà une clientèle », précise-til. Le bouche-à-oreille fonctionne aussi très bien. « Un client satisfait en parle toujours autour de lui, et ça fait boule de neige ».

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(Photo Adeline Lebel) Fabrice Cicéro travaille actuelleme­nt sur la rénovation d’une toiture.

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