Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Éloyse Lesueur, nouvelle marraine du Marathon
La deuxième édition du Marathon international du Golfe de Saint-Tropez se tiendra le dimanche 31 mars. Sa marraine, Éloyse Lesueur, est déjà dans les starting-blocks
Après Christine Arron et Ladji Doucouré l’an dernier pour sa grande première, le Marathon international du Golfe de Saint-Tropez tient sa nouvelle marraine… Éloyse Lesueur ! Athlète française née le 15 juillet 1988 à Paris, elle est devenue, en mars 2014, championne du monde en salle de saut en longueur. Très honorée d’avoir été sollicitée pour devenir marraine de l’événement qui se tiendra le 31 mars 2019, la championne se confie.
Quelles sont vos attaches avec le Golfe de Saint-Tropez ? Qu’est-ce qui vous a fait accepter cette mission de marraine du Marathon ?
Il y a l’attachement géographique… c’est déjà énorme ! J’habite du côté de Fréjus. Et en plus de ça, même si ça n’a pas de lien direct avec l’activité que je fais actuellement, à savoir le saut en longueur, j’ai toujours été impressionnée par les performances des coureurs. Que ce soit les professionnels comme les amateurs. C’est bien pour ça que l’aventure d’être marraine du Marathon international du Golfe de SaintTropez m’a tentée. J’adore voir les gens se surpasser et aller au bout de leurs moyens sur une discipline que je ne pratiquerai certainement jamais de ma vie (rires).
Comment ce rapprochement s’est-il fait ?
Très simplement. C’est le président de la Fédération française d’athlétisme (FFA), André Giraud, qui a souhaité me mettre en lien avec Philippe Leonelli, le maire de Cavalaire. Il pensait que j’étais la personne adéquate pour représenter cet événement. André Giraud savait que j’appréciais particulièrement ce genre de performances. Ajoutez à cela le fait d’être dans la région… ça permettait de créer un véritable lien. Et pour moi aussi, cela me permettait de connaître davantage les gens de la région. Je trouve ça très important.
Ce n’est pas une première pour vous dans le Golfe… C’est vrai. Quand on m’invite à une manifestation sportive et que je peux être présente, je viens avec plaisir. J’étais notamment passée, récemment, sur une course organisée à Cavalaire. Je trouve ça normal de répondre de manière positive lorsque l’on vous sollicite ! Je reste dans le coin.
Prendre le relais de Christine Arron et Ladji Doucouré, respectivement marraine et parrain l’an dernier, ça doit être quelque chose pour vous…
C’est surtout marrant de prendre le relais de Ladji Doucouré. Je me suis entraînée avec lui donc j’ai l’impression d’être un peu la relève ! Cela reste un immense honneur pour moi de passer après ces deux personnalités qui ont vraiment marqué l’athlétisme français et international. Forcément, c’est un sentiment de fierté que de pouvoir faire partie de ces parrains et marraines.
Paraît-il que vous allez jouer le jeu et prendre part à un relais ?
Ah non (rires) ! Ce n’est pas prévu du tout. Je vais soutenir du mieux que je peux tous les participants et c’est déjà énorme. Franchement pourquoi pas un jour, en relais, ça pourrait être sympa. Mais là, jusqu’à , j’ai de trop grosses échéances à préparer. Ce ne serait peut-être pas très professionnel de ma part que d’y prendre part.
Les championnats d’Europe arrivent à grands pas…
Effectivement. C’est dès la semaine prochaine, du er au mars, à Glasgow. Et sinon ensuite, une fois cette étape passée, je vais me préparer à fond pour les championnats du monde qui auront lieu en octobre. C’est le gros objectif de mon année !