Kia e-Niro : le pionnier des crossovers électriques bien né

1er du genre sur le segment C des généralistes, le e-Niro cache son jeu sur la base consensuelle de ses soeurs hybrides et hybrides rechargeables. Autonomie, polyvalence, agrément : il cumule les atouts !

Quoi de neuf ?

Inutile de vous creuser la tête. Hormis son jeune cousin le Hyundai Kona EV (batterie de 64 kWh : 420 km d’autonomie) aux proportions plus contenues et davantage destiné à la ville, le e-Niro, dévoilé au Mondial de Paris, est bel et bien le tout premier représentant des crossovers 100 % électriques sur le marché des constructeurs généralistes. Il emboîte le pas du Soul Électrique, véhicule qui a grandement permis à Kia d’engranger expérience et fiabilité sur le terrain « mobilité » de la fée électricité. Depuis l’an dernier, plus qu’un défilé, c’est un véritable festival de nouveaux modèles sans équivalent qu’a dévoilé le constructeur coréen. À l’image du shooting brake Proceed, habilement inspiré de la grande berline sportive Stinger. Cette fois, le e-Niro vient compléter les versions hybride et hybride rechargeable. Sur le plan esthétique, pas d’extravagance. Une silhouette discrète, sobre... qui cache bien un tempérament de feu. Principale note distinctive sur la face avant : la calandre fermée pour améliorer l’aérodynamique. Elle intègre la trappe de la prise de recharge agrémentée du logo Niro. Les feux de jours à LED dessinent des flèches particulièrement visibles de loin. Comme celui de la poupe, le bouclier avant diffère des autres Niro par des prises d’air exclusives cerclées d’un joli bleu anodisé qui se marie avantageusement avec la peinture grise de notre modèle d’essai