Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Festoyons encore !
L’édition 2019 s’est ouverte hier dans la cité des Comtes de Provence. La vieille ville, méconnaissable, a accueilli des milliers de curieux et passionnés. Il est encore temps de festoyer
u son des flûtes et au rythme des tambourins, le défilé a donné le coup d’envoi de la 22e édition des médiévales, hier dès 11 heures. Soit le début de deux jours de festivités à la sauce moyenâgeuse. Ainsi, dans les rues tapissées de foin, c’est un bond dans le temps qui s’opère. Un temps, où l’hydromel coule à flots, où la peau de bête sert d’apparat, et tant pis si on est au mois d’août par plus de 30 °C. L’odeur de braise éveille, elle, les papilles à l’heure des repas, sur une place SaintPierre qui sert de cantine. Les médiévales, c’est aussi ce moment où fiction et Histoire ont rendez-vous. Ainsi, au détour d’une rue, un chevalier des templiers croise aussi bien un elfe qu’un orque. Des créatures sorties tout droit de l’univers de Tolkien et de son Seigneur des anneaux. D’une place à l’autre, les spectacles s’enchaînent. Pour tout voir, il faut se presser. Avant la fin de la journée, notre podomètre affichait la bagatelle de 12 500 pas effectués. Soit l’équivalent de 9,2 km parcourus. Sportif. Sur les scènes, ça l’est tout autant. Les troupes proposent des spectacles variés. On croise aussi bien du récit historique burlesque avec En Décal’âge, par la Brigade du temps. Ici, les références à François Hollande ou Emmanuel Macron s’entrechoquent avec les récits sur Atila ou Clovis. Plus loin, c’est la poésie qui opère avec les marionnettes de Caerlynn. Puis, la grâce d’Élodie Houdas et ses chorégraphies avec ses perroquets. Question ambiance, les groupes se sont chargés de faire monter un peu plus la température, notamment Curinga sur la place Carami et la rue de la République. Chapitre 2 aujourd’hui dès 11 heures.