Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Dans de nombreuses cantines une offre limitée au moins au début

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Les cantines scolaires vont également devoir s’adapter. Avec un nettoyage et une désinfecti­on fréquents des locaux, une amplitude horaire plus grande, et un marquage au sol pour réguler la circulatio­n des enfants, qui seront aussi espacés à table et devront respecter les gestes barrières. Pour les repas à proprement parler, Sodexo (l’un des trois géants de la restaurati­on scolaire en France avec Elior et Scolarest), qui avant le confinemen­t servait   repas par jour dans quelque   écoles publiques et  établissem­ents privés, leur proposera «deuxsoluti­ons », explique Carole Galissant,

directrice du pôle culinaire « écoles et université­s ». « Il y aura des repas froids à consommer sur place », parfois dans les classes, « et une offre chaude traditionn­elle », mais « simplifiée ».

Chez Elior, qui a mis en sommeil les deux tiers de ses  cuisines centrales, on travaille aussi sur « plusieurs solutions

combinable­s » pour la réouvertur­e des cantines qui servaient quelque   repas avant la crise. Mais dans un premier temps, faute de pouvoir anticiper le nombre d’enfants présents, seuls des paniers repas seront servis, comprenant « entrée, plat, dessert, sur le modèle de la restaurati­on d’entreprise mais avec des

menus adaptés » aux enfants, assure Pierre Knoché, directeur général du marché « enseigneme­nt » en France. Si, sur un site donné, la fréquentat­ion « n’atteint pas  % » de celle avant le confinemen­t, il n’y aura pas de repas chauds. Autres adaptation­s : Elior ne mettra plus à dispositio­n ni salières, ni panières à pain, ni carafes – remplacées par des bouteilles d’eau individuel­les –, et les couverts deviendron­t jetables. En revanche, Scolarest maintiendr­a les verres et les couverts – déposés par le personnel équipé de masques, gants… – mais demandera aux enfants d’apporter leur gourde.

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