Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Nous restons vigilants »
La crainte de l’arrivée d’une deuxième vague de patients positifs au Covid- au moment du déconfinement à partir du mai ? « Comme tous les professionnels de santé, nous restons très vigilants. Est-ce qu’il y aura une recrudescence de cas ? », s’interroge le Dr Catherine Velly. Dans tous les cas, « nous serons préparés », précise la cheffe du pôle Samu-urgences, s’appuyant notamment sur les recommandations et le vécu des confrères de l’est parisien. « Toutes les organisations sont déjà faites pour revenir à la capacité maximale si le besoin était là. On espère que cela ne sera pas le cas. On ne le craint pas parce que nous l’avons préparé. Là, nous sommes dans une urgence qui se prolonge et qui peut l’être encore quelques semaines voire quelques mois. Il va falloir composer avec ce risque Covid- », commente le Dr Pierre-Olivier Fais, chef de conseil de bloc. « Il faut continuer à garder les mesures barrières le plus longtemps possible. Le lavage impératif et fréquent des mains, le port du masque, la distanciation... Il va falloir conseiller à la population de ne plus vivre comme avant », insiste le Dr Dominique Andreotti, responsable médicale des unités Covid-. Le nonrespect des gestes signerait « une montée des cas d’infection », mettent en garde les soignants.
», souligne le Dr Laurent Ducros, chef du pôle anesthésie-réanimation coordonnateur de l’ensemble des dispositifs de réanimation du Var.
« Une machine de guerre »
« Une machine de guerre », dit-il, saluant le travail des équipes médicales, paramédicales et d’encadrement, ainsi que la solidarité des acteurs varois du secteur public et privé. « Nous avons travaillé avec le service réanimation, pour que les patients les plus graves soient pris en charge rapidement, et aussi avec les services hospitalisation Covid-19 », rappelle le Dr Catherine Velly, cheffe du pôle Samu-urgences. Elle souligne, ainsi, l’importance de la différenciation des flux de patients aux urgences, l’hôpital
George-Sand à La Seyne étant toujours dédié à ce jour aux patients non-Covid-19. « Nous avons eu la chance de ne pas avoir de vague. Nous n’avons jamais été submergés. Nous avons toujours eu une étape d’avance, ajoute le Dr Ducros. Nous avons eu la chance d’avoir suffisamment de places en réanimation pour ne pas avoir pris la décision sur le plan éthique. »
Une unité Covid- fermée
Michel Perrot confirmait, hier, la fermeture d’une des quatre unités Covid-19 à l’hôpital SainteMusse. Ce, en raison de la baisse du nombre de personnes prises en charge cette semaine : 35, au 24 avril selon le Dr Dominique Andreotti, responsable médicale de ces unités. « Nous avons commencé à avoir des lueurs d’espoir quand des patients sortaient de
La maternité s’est adaptée