La parenthèse détente

On l’aurait presque oublié, mais depuis le  mars, c’est le printemps. Il paraît même que, dehors, les fleurs s’ouvrent et le jours se réchauffent. Si si. Entre deux réunions en visio et trois films en replay, on a bien tenté de se mettre à faire des salutations au soleil pour se détendre, mais bon. Comme ça ne marche pas des masses, rapport au fait qu’on n’est toujours pas très souple, on peut aussi se passer quelques morceaux qui rendent, bien mieux que nous, hommage à l’astre du jour.

J’veux du soleil, Au p’tit bonheur. Tube rock manouche imparable sorti en , cette chanson reste un hymne à la légèreté dont aura du mal à se défaire son auteur, Jamel Laroussi, dont le cinquième et dernier disque date de .

Sous le soleil exactement, Anna Karina. Ecrite et composée par Serge Gainsbourg en  pour le film Anna, la chanson est interprétée tout en douceur par l’égérie de la Nouvelle Vague Anna Karina. Et chanté par Gainsbourg, c’est... différent !

Duel au soleil, Étienne Daho. C’est l’un des tubes de Pop Satori, troisième album de Daho sorti en . Une belle ballade pop qui fait rimer, comme nous, « latitude, solitude et incertitude ».

Sous le soleil de Bodega, Les Négresses Vertes. Du rock joyeux aux guitares hispanisantes qui date de  et qui est toujours aussi efficace. Qui prouve aussi que cuivres et accordéon font bon ménage.

I’m Walking On Sunshine, Katrina & The Waves.  minutes  d’énergie positive délivrées par le groupe en . Ces jours-ci, vous allez lire le nom des Britanniques collé à une autre de leur chanson, Love Shine a Light, avec laquelle ils avaient gagné l’Eurovision en ... En effet, la e édition du concours, annulée à cause de la crise sanitaire, va se dérouler sous une forme adaptée nommée Europe Shine a Light (le  mai sur France ).

Ain’t No Sunshine, Bill Withers. Une pure merveille que ce titre de , l’un des gros succès du chanteur soul américain disparu le  mars dernier. Quelle mélancolie, en effet, sans soleil !