Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Un coup de pouce au poil
Amateur de « petite reine », ce quadragénaire toulonnais souhaite rester dans l’anonymat du peloton. Soit. Mais mardi matin, Gino (il faut bien lui donner un nom) était l’un des tout premier à expérimenter le dispositif gouvernemental « coup de pouce vélo » (lire également en page suivante) ,une prime de 50 euros pour faire réparer sa vieille bicyclette. « J’ai bien essayé de réparer moi-même le vélo de ma compagne. C’est un vélo des années 1980 sur lequel on n’arrive plus à changer les vitesses. Mais j’ai dû me rendre à l’évidence : le problème dépassait mes compétences techniques », raconte Gino. La vieille monture semblait condamnée à rester à la cave de longues années, quand Gino a entendu parler de l’aide du gouvernement. « J’avoue que j’avais un peu la flemme de prendre rendezvous chez un réparateur. Ce dispositif ne pouvait donc pas mieux tomber, raconte notre cycliste toulonnais. Pouvoir remettre en état son vélo sans rien débourser, c’est parfait ». Et c’est très simple. Si le site coupdepoucevelo.fr a connu quelques dysfonctionnements, il est désormais parfaitement opérationnel. Gino nous décrit la démarche : « Mardi matin, ça m’a pris à peine deux minutes pour m’inscrire. Pas une de plus. Dans la foulée, j’ai reçu un mail avec un numéro. Il ne me restait plus qu’à me rendre avec ce même numéro – et le vélo – chez le réparateur ». Un coup de pouce bienvenu pour un futur coup de pédale. Gino, pas insensible aux questions environnementales, l’assure : « Avec son vélo remis en état, ma compagne va désormais pouvoir se rendre au travail sans avoir à utiliser la voiture. C’est quand même nettement moins polluant ».