Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les vendeurs de cycles remontent la pente
Ilyaunvraiboom!» Depuis le début du déconfinement, c’est l’affluence des grands jours dans les enseignes dracénoises de vente de vélos. Ce matin-là, chez Flash Bike à Trans-en-Provence, c’est l’ébullition qui règne. Les clients se succèdent et patientent sagement, les employés passent de conseils en conseils. Ça court et fourmille dans tous les sens. L’atelier est à fond. Les coups de fil s’enchaînent : ça dépote. « C’est le rush permanent!» lance le cogérant, Thierry Cassaignau. Dans sa boutique, il vend tous types de vélos, du VTT à l’électrique, en passant par les cycles pour enfants, etc. Pas moins de 200 « bécanes » sont exposées. Et nombreux sont ceux à lorgner l’une d’entre elles. « Depuis le 11 mai, ça n’arrête pas. On a du monde non-stop. » Plusieurs raisons à cette ruée spontanée. Traditionnellement, la période du printemps est active pour les commerces de cycles. « Avec l’arrivée des beaux jours, les gens se remettent à sortir, à reprendre une activité physique », développe Thierry. Alors, forcément, après deux mois confinés, l’envie de redonner un coup de pédale l’est d’autant plus. à Vidauban. « C’est le rush ! Et le “Coup de pouce” n’y est pas étranger... » confirme le gérant, Guillaume Thyoux. Lui a continué son activité pendant le confinement. « On a beaucoup d’appels de clients qui se renseignent, d’autres qui viennent directement nous voir avec leurs vélos. Ça draine vraiment beaucoup de personnes. » Reste que le dispositif d’inscription semble avoir quelques ratées à l’allumage. « Jusqu’ici, on se chargeait d’inscrire les gens sur le site.
Normalement, ils ont la possibilité de se pré-inscrire depuis lundi dernier, mais ça ne semble pas bien fonctionner. Alors on continue à le faire nous. » Et le gérant de Flash Bike d’abonder : « Ça cafouille un peu... Mais on a eu un premier client qui a réussi à s’inscrire tout seul mardi. » Cette pré-inscription ne remplace toutefois pas la prise de rendez-vous, elle permet simplement de faciliter les démarches administratives chez le réparateur. Car Guillaume le confirme : le processus est un peu lourd. « Une fois que nous avons enregistré le client, il apporte ensuite son vélo pour qu’on le répare. Puis vient le récupérer muni impérativement de son téléphone portable. De notre côté, nous envoyons une photo du vélo réparé que l’on transmet sur le site. Puis on scanne un QR Code avec notre téléphone sur lequel on a téléchargé l’application dédiée. Une fois que c’est fait, le client reçoit une validation sur son mobile... C’est quand même une gymnastique... Au début, c’était un peu compliqué, mais on a pris le coup... » De patte. Et de pouce.
Ce serait ridicule de ne pas profiter de cette prime”
1. Ce plan de 20 millions d’euros est financé par les certificats d’économies d’énergie dans le cadre du programme « Alvéole ». 2. http://coupdepoucevelo.fr