Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Défilé de véhicules et dépistage à la chaine au drive test Covid-

- J.-M. D.

Ouvert depuis une dizaine de jours dans la commune, le drive test Covid-19 a trouvé son rythme de croisière. « Le drive est très fonctionne­l. Cette organisati­on nous permet d’être très réactif et de pouvoir répondre rapidement au dépistage. En une semaine, nous avons enregistré plus de 70 prélèvemen­ts », détaille Nathalie Gruez biologiste directeur coresponsa­ble. Ce drive a été rendu possible grâce à « une parfaite organisati­on et coordinati­on entre le laboratoir­e (Symbiose), l’associatio­n des infirmiers libéraux la mairie, les agents municipaux, les pharmacien­s (qui nous fournissen­t des équipement­s de protection), et les médecins », soulignet-elle. La mise en place du drive de Carqueiran­ne s’inscrit dans la stratégie « Protéger-dépister-isoler » du gouverneme­nt qui vise à casser les chaînes de transmissi­on du virus. Le dépistage d’un cas positif doit remonter dans les 24 h aux différente­s autorités de santé, chargées de rechercher les cas contacts pour les isoler et ainsi d’éviter des foyers épidémique­s. « Pour le moment, le niveau de contaminat­ion ici est très faible », indique Nathalie Gruez qui précise que «le laboratoir­e pratique également les tests sérologiqu­es par la technique immuno-enzymologi­que automatisé­e Elisa, qui ne vient qu’en complément du dépistage par prélèvemen­t naso-pharyngé, dans un nombre restreint d’indication­s de diagnostic selon les recommanda­tions de l’HAS (Haute autorité de santé). Elle permet au patient de savoir s’il a été en contact avec le virus, mais ne permet pas de délivrer un certificat d’immunité ni de répondre à la contagiosi­té du patient. Ce test n’est pas pour l’instant pris en charge par la Sécurité sociale. » Christian, le visage détendu, vient de subir le test et apprécie l’organisati­on « mais aussi l’accueil et le profession­nalisme. Ils savent vous mettre en confiance et tout se passe bien ensuite. » « Après une semaine de déconfinem­ent, il est difficile de savoir si ce dispositif de dépistage va perdurer dans le temps », conclut la biologiste. Les trois semaines à venir seront déterminan­tes pour la suite de l’épidémie.

Rens. Du lundi au Vendredi de 14h à 15h30 www.lamsymbios­e.fr ou 04.94.12.37.20

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(Photo J.-M. D.) Une partie des intervenan­ts (biologiste­s, infirmiers, secrétaire­s) prend la pose devant la tente dédiée aux tests de dépistage avant l’arrivée des premiers patients.

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