Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le timide déconfinement des parties de boules
C’est avec moult restrictions et aucune compétition jusqu’à la fin juillet, même intraclub, que le sport phare de la région reprend vie. Mais les mordus sont de retour
Le retour du jeu de boules, en ces temps de déconfinement, c’est un peu comme dans les cours d’école. Chacun dans son coin, pas de groupe, chacun son cochonnet, interdiction des doublettes ou des triplettes et pas de compétition officielle, quelle qu’elle soit jusqu’au 31 juillet. Tristounet. La Boule tropézienne n’a d’ailleurs pas repris officiellement ses activités. Enfin, oui et non. Place des Lices dans la cité du Bailli, chacun est libre de venir s’exprimer, et le président Guillaume Abbe veille à ce que chacun respecte les consignes de sécurité.
« Tous les jours, sauf quand il pleut »
Jean-Pierre et Jean-Marie sont revenus dès le 11 mai. « On vient tous les jours, sauf quand il pleut. Pas de concours, ben, c’est comme ça. Mais on est là », disent-ils en choeur, le masque bien appliqué sur le visage, tel que préconisé par les règlements de la fédération. Évidemment, ça n’est quand même pas la foule des grands jours. Six joueurs en tout ce jour-là. Mais ce n’est peut-être qu’un début.
Bientôt un cercle pour la Boule
Pendant ce temps, Guillaume Abbe surveille les travaux de ce qui sera bientôt le « Cercle de la boule tropézienne ». Une première. « Le club aura 100 ans dans deux ans et jamais nous n’avons eu ce genre de local. Nous pourrons y accueillir l’école de pétanque, entreposer le matériel nécessaire aux tournois. Avant, nous avions juste un petit local rue Grangeon », souligne-t-il, heureux que la Ville ait accepté de mettre à disposition de l’association le terrain ombragé de deux ancestraux platanes, juste derrière la bibliothèque. Une joie teintée de tristesse : « De toute façon, on ne pourra pas ouvrir avant la fin juillet, alors... On verra pour la prochaine saison », conclut le président.