Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« L’informatique est un secteur d’avenir et porteur d’emplois »
Sophie Viger, directrice générale du réseau « 42 network »
Passionnée de culture geek et un CV long comme le bras dans l’informatique. Voilà ce qu’on pourrait écrire si l’on souhaitait résumer Sophie Viger en une phrase. Cette dernière apporte ses compétences au réseau 42 depuis plus de deux ans. Convaincue de l’efficacité des méthodes de l’école, elle se dit « ravie » de l’implantation prochaine du campus à Nice. Et elle encourage « tous ceux qui seraient intéressés » à tenter l’inscription. « J’insiste surtout pour les femmes, car c’est un domaine où elles sont encore trop peu nombreuses et parce que souvent, elles ont peur de candidater. On veut donner sa chance à chacun(e). »
Pourquoi avoir fait le choix de Nice ?
Là où l’on s’implante, il y a toujours, à la base, un porteur de projet au niveau local. Nous avions d’autres sollicitations dans d’autres villes du Sud. Mais le porteur de projet à Nice était extrêmement carré et aguerri. Il s’agit de Rachid Abarki, qui a monté l’école-entreprises « The Bridge » en Ile-de-France. Puis on a senti une motivation générale de la part des acteurs territoriaux, la Ville, la Région, la Métropole…
Vous vous implantez dans un quartier en plein essor…
Oui, tout à fait. Il faut noter que Nice a été reconnue comme l’une des dix villes les plus innovantes d’Europe. Elle a aussi reçu le label French Tech Metropolis en , a été lauréate du label Smart city… Il y a une vraie volonté de développer ses activités numériques, créer de l’emploi, accueillir des start-up… Nos étudiants auront un super cadre de vie et, en plus, le tramway s’arrête juste devant l’école.
Après la formation, il est facile de s’insérer sur le marché du travail ?
Nous n’envoyons nos étudiants sur le marché du travail que quand ils sont prêts. Ils valident pour cela des niveaux de compétence. Mais il n’y a aucun problème pour trouver des stages, car ce sont des postes très recherchés. Et ils sont très bien payés. C’est un secteur d’avenir, porteur d’emplois. L’emplacement dans cette technopole [Projet Nice Méridia dans la plaine du Var, Ndlr] leur ouvrira certainement des portes. Mais reste un réseau mondial, ils peuvent aller dans un autre campus dans un autre pays, valider d’autres compétences… C’est vaste et riche d’opportunités.