ÇA VOUS DIT D’ÉCONOMISER 784 €PARAN EN MANGEANT MIEUX

En mai  l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie a lancé un drôle de défi à sept familles : changer leurs modes de consommation et mesurer l’impact de cette petite révolution domestique sur leur budget alimentation. L’expérience a duré  semaines. Et ses résultats sont surprenants. Ils battent en brèche quelques a priori selon lesquels manger plus sainement coûte forcément plus cher.

En réalité ces ménages ont dépensé moins tout en retrouvant le goût et le plaisir d’une alimentation plus équilibrée. d’inclure dans leurs paniers de course  %de produits bio. Essentiellement des fruits et légumes, mais aussi des laitages, de la farine ou encore des pâtes… Forcément cela a un coût. La part de leur budget consacré à ces produits a littéralement doublé, passant de  € par personne et par an à  €.

Mais dans le même temps ces familles ont réduit de  % leur consommation de viande et de poisson, soit  kg de moins par an et par personne. Soit une économie de  € chacun.

Surtout, ils ont mené une guerre sans merci au gaspillage. Un véritable fléau ! Alors que  % des Français assurent y faire très attention, nous jetons en moyenne  kg de nourriture chaque année dont  kg encore emballés.

En faisant davantage attention et surtout en changeant ses modes d’approvisionnement, les ménages témoins de l’enquête de l’Ademe ont spontanément réduit d’un tiers cette gabegie. Soit une économie supplémentaire de  €par personne et par an.

À l’arrivée le compte est bon : une baisse du budget alimentation de  € par an et pour chaque membre du foyer… Tout en retrouvant le plaisir d’une alimentation plus fraîche et plus saine ! Ces changements d’habitudes de consommation n’ont pas seulement allégé le budget de ces familles. Elles ont aussi eu un impact sur la planète.

L’Ademe estime que les nouvelles habitudes alimentaires de ces familles permettent de réduire de  % les émissions de gaz à effet de serre générées par leur panier de courses. Soit l’équivalent de  kg de CO par personne et par an qui ne sont pas rejetés dans l’atmosphère.

De plus le fait de manger moins de viande, moins de poisson et plus de produits bio a également réduit l’empreinte eau de ces familles. Ce sont ainsi entre  et  m qui n’ont pas été gaspillés pour irriguer les champs ou pour transformer les aliments.

Manifestement, tout le monde serait gagnant à changer ses habitudes… Y compris la planète !