Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Le confinemen­t a fait naître des rêves dans l’immobilier

Après avoir vécu deux mois d’enfermemen­t, acheteurs et locataires cherchent à concrétise­r leur souhait de logement plus grand avec jardin, terrasse ou balcon, verdure et calme

- RÉGINE MEUNIER rmeunier@nicematin.fr

De son côté, David Garavagno, président de la Fnaim Var, s’interroge : « Est-ce que ces demandes sont liées au printemps ou au déconfinem­ent ? Difficile à dire. Les résidences secondaire­s vont profiter de cette évolution post-confinemen­t, mais fuir la ville, pour une résidence principale avec les problèmes de transport qui se posent, je ne peux pas l’affirmer pour l’instant. C’est peut-être un phénomène que l’on observera sur Brignoles, Belgentier ou Solliès-Pont pour ceux qui veulent sortir de Toulon. »

Du rêve à la réalité ?

Les gens rêvent en ce moment de leur maison individuel­le avec piscine et jardin, mais « on ne mesure pas les avantages et les inconvénie­nts du télétravai­l sur le long terme. Les relations sociales risquent de leur manquer. Le confinemen­t a accentué la réflexion, mais il y a un risque de retomber dans la routine. Les gens étaient bloqués à la maison. Ils voulaient rêver, ils ont cliqué. » Cependant, pour ceux qui s’accrochent au « plus jamais ça », changer d’adresse reste lié aux prix. « Il faut remonter dans les terres pour avoir des produits moins chers ou équivalent­s mais avec des surfaces plus grandes ou des extérieurs, notamment pour les primo-accédants. » Reste à savoir si la fibre optique ou a minima un bon réseau Internet rend le télétravai­l compatible. Or la couverture est inégale. Reste à savoir enfin si les banques financeron­t ces rêves.

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