Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Patrice Bessone se range derrière Sandra Torres
», annonce Anthony Civettini, adjoint au maire délégué à la promotion du développement économique. Et de détailler un ensemble de mesures qui feront un peu baisser la facture des tenanciers d’échoppes et autres tables et comptoirs du secteur.
Les terrasses vont s’agrandir
Sans attendre la réouverture prochaine des bars et restaurants (voir par ailleurs), la Ville a d’ores et déjà décidé de les exonérer de leur redevance sur l’occupation du domaine public pour les six premiers mois de l’année. « On examinera de nouveau la situation après l’été », promet Anthony Civettini, qui évoque une sorte de « clause de revoyure ». La mairie assure aussi que les terrasses pourront, après étude de chaque situation, être étendues dans les prochaines semaines. « L’idée c’est que, même avec la mise en place de règles de distanciation, les établissements puissent, avec ces extensions, être en mesure d’accueillir autant de clients qu’avant le confinement », précise l’élu. Autre décision prise : les emplacements des marchés seront offerts de début janvier à fin juin, suivant la même logique. Et ce, de Berthe aux Sablettes, en passant par le centre-ville. « Pour certains, malgré les drives ou les livraisons, le manque à gagner a été important. Il nous a semblé normal de les aider », commente le deuxième adjoint, qui évoque « la réouverture prochaine des marchés nocturnes » pendant la saison estivale.
La taxe sur les enseignes va baisser
Enfin, pour que la « totalité du secteur économique du territoire » puisse bénéficier d’un coup de pouce, une ristourne concernant la taxe sur les enseignes sera appliquée. « Il s’agit d’un abattement à hauteur de 25 % », explique l’élu au commerce, qui précise que cet impôt dépend de la taille des enseignes. Avant que l’on ne lui pose la question, Anthony Civettini a évoqué la situation des grandes surfaces, comme Auchan et Leclerc, moins lésées par la crise mais tout aussi bénéficiaires de cet abattement. « Ils ont euxmêmes fait la démarche de nous informer qu’ils étaient prêts à payer 100 % de cette taxe, assure l’élu. Mais la loi ne permet pas de faire cette distinction. Ils seront donc exonérés au même titre que les autres. Néanmoins, ils réfléchissent à aider leur territoire autrement… » A noter encore ces dispositions s’ajoutent à la décision de la métropole TPM
Avec un score de , % au premier tour des élections municipales, Patrice Bessone n’a le droit ni de se maintenir, ni de fusionner. Mais rien n’empêche le patron d’auto-école d’appeler ses électeurs à suivre son positionnement pour le second tour. En l’occurrence, Patrice Bessone annonce son soutien à « l’initiative de rassemblement de Sandra Torres (, %) et Serge Daninos (, %) » en vue du juin. « Ils sont tous les deux en accord avec les principes que j’ai voulu mettre en avant lors du premier tour », explique-t-il. A savoir : « Une vision pour La Seyne qui s’affranchisse des limites des partis, une solidarité indispensable et un soutien réel aux initiatives des entrepreneurs. » Si Patrice Bessone dit parler au nom de son équipe, des voix discordantes s’y font toutefois entendre. Sébastien Aussere, cinquième sur la liste « Nous, La Seyne », estime, lui, que « le seul barrage contre Marc Vuillemot, c’est Nathalie Bicais… »