Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
L’Alsacienne tombée sous le charme de Fréjus
L’héliotropisme peut pousser quelqu’un à traverser la France. Des seniors en quête d’une retraite paisible, mais pas que. « Seule avec son baluchon », Karen Brendle, 31 ans aujourd’hui, débarque de son Alsace natale à Saint-Tropez il y a dix ans. Puis à Fréjus en 2012. « Le dépaysement était trop grand. Alors on m’a conseillé cette ville pour retrouver un peu l’ambiance proximité et village que j’avais dans le Grand Est », justifie celle qui « entendait beaucoup de bien du secteur Fréjus Saint-Raphaël », même sur les quais de la cité du Bailli. Son poste d’assistante de direction lui ouvre les portes du Casino de Fréjus, jusqu’à y gravir les échelons et intégrer le conseil d’administration pendant cinq ans.
« En politique pour être utile, pas pour en faire »
Si c’est dans un hôtel haut de gamme raphaëlois qu’elle officie depuis un an et demi, c’est pour la cité romaine que la professionnelle du tourisme a décidé de vivre sa première expérience politique. Avec, à la clé, un poste de conseillère dans une délégation au tourisme. « Ça va rejoindre mon activité professionnelle. Des passerelles entre les idées pourront se créer », assure-t-elle. Installée avec son conjoint et son enfant, passionnée de lecture, l’élue n’envisage pas ce rôle comme une fin en soi : « Je ne suis pas ici pour faire de la politique mais pour être utile ». La néophyte avoue avoir été « convaincue »par le mandat du maire sortant au regard « de l’évolution de la cité et des projets. » Sous le charme de la ville, et encore plus de Port-Fréjus. Evoquant son plaisir pendant six années – avant de déménager de son appartement en rez-de-chaussée – de s’y balader le soir, la Fréjusienne d’adoption trouve qu’il est « important de s’engager. On a tous intérêt à apporter nos connaissances. Qu’importe notre parcours avant. »