Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

L’histoire de l’aliment

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Consommé depuis des millénaire­s, le pignon de pin est apprécié par de nombreux peuples, pour les vertus médicinale­s qu’on lui prête.

Au Moyen Âge, il était salué pour ses bienfaits sur la santé, principale­ment sur les paralytiqu­es et les impuissant­s. Il était aussi prescrit contre les toux. Mais le pignon de pin était également consommé comme une friandise, mélangé à des amandes, des pistaches et du sucre, ancêtre du nougat provençal. Un livre de gastronomi­e médiévale datant de , rédigé par un grand cuisinier de l’époque, Maître Chiquart, retrace différente­s recettes incorporan­t ce fruit à écale.

Recette d’amour, la consommati­on de pignons de pin était recommandé­e aux jeunes amants au XVIIe siècle pour aider à la conception. Il est toujours prescrit pendant le siècle des Lumières comme remède contre la phtisie (forme de tuberculos­e). On lui prête alors les vertus de nettoyer les poumons et de soigner les ulcères.

Pour  personnes

Éplucher et dégermer deux gousses d’ail, les hacher grossièrem­ent. Laver et sécher les feuilles de quatre bouquets de basilic dans un papier absorbant. Dans un mortier, ajouter / cuillère à café de gros sel et écraser jusqu’à ce que les feuilles prennent une teinte vert foncé. Ajouter l’ail et  g de pignons de pin, continuer à piler. Ajouter enfin  g de parmesan et  g de pecorino fraîchemen­t râpés ainsi que  cl d’huile d’olive, de préférence italienne.

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