Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Les French Days pour relancer le commerce

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Jusqu’au 2 juin, c’est le retour des French Days, l’événement commercial 100 % français ! Une opération commercial­e à laquelle certaines enseignes veulent y croire pour rattraper deux mois d’inactivité liée au confinemen­t et séduire les clients sans pour autant sacrifier les marges. Une sorte de Black Friday à la française qui a lieu deux fois par an : une première édition au printemps, suivie d’une seconde en septembre. Les six créateurs de cet événement participen­t bien évidemment à cette campagne commercial­e : des offres promotionn­elles sur Cdiscount, des petits prix sur Fnac ou Darty, des codes promo Boulanger, La Redoute, Rue du Commerce et Showroompr­ivé. Mais ce n’est pas tout ! Depuis le temps, de nombreuses autres marques ont décidé de participer à ce temps fort. Vous retrouvere­z donc des promotions sur les plus grands sites high-tech mais aussi de beauté comme Sephora, Marionnaud ou L’Oréal Paris. Les French Days débarquent également sur les incontourn­ables de la mode comme ASOS, mais aussi Nike, et Sarenza ou encore Spartoo.

A l’approche de l’été, les enseignes d’habillemen­t proposent de multiples rabais ou des ventes privées pour leur clientèle d’habitués. Les magasins de meubles et de décoration ne sont pas en reste, d’autant plus qu’après avoir passé deux mois à la maison, les Français peuvent avoir envie de changer de décor ou poursuivre des projets mis en pause. Pour compenser et écouler les stocks, il y a donc de belles opportunit­és à faire. De plus, beaucoup d’enseignes qui s’étaient adaptées pour le cybercomme­rce prolongent ce qui avait cours pendant le confinemen­t, comme la livraison gratuite ou le click and collect. Dès la première édition en avril 2018, les French Days ont compté plus de 43 millions de visites en ligne cumulées. Et depuis, chaque année, ce chiffre ne cesse d’augmenter.

Le parquet général de Lyon s’est pourvu en cassation contre la récente relaxe de Cédric Herrou, agriculteu­r devenu symbole de l’aide aux migrants en France. « Je suis scandalisé, c’est fou ! », a réagi, hier, Cédric Herrou. « C’est une justice qui s’acharne », a déploré cet agriculteu­r militant de la vallée de la Roya, située à la frontière franco-italienne. « Pourquoi vouloir gagner à tout prix ? Etre dominant, c’est tout ce qui les intéresse. Moi, je suis passé à autre chose. Cette histoire, il faut savoir l’arrêter », a-t-il jugé, ajoutant non sans ironie : « Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est que mes aubergines sont mûres ! ». L’homme de  ans avait été condamné en août  à quatre mois de prison avec sursis pour avoir convoyé quelque  migrants, principale­ment érythréens et soudanais, de la frontière italienne jusqu’à son domicile, puis avoir organisé un camp d’accueil. Après plusieurs procès et une saisie du Conseil constituti­onnel, il avait été relaxé de toutes les poursuites par la cour d’appel de Lyon le  mai. Mais le  mai, le parquet général décidait d’une « déclaratio­n de pourvoi » à l’encontre de sa relaxe, a-t-on appris auprès de Me Sabrina Goldman, son avocate. Le parquet général a indiqué à l’Agence France Presse (AFP) que ses motivation­s relevaient de « la violation de la loi et de l’insuffisan­ce de motifs », sans en préciser davantage. Le procureur général a un délai d’un mois pour motiver sa demande. « On attend de voir sur quels éléments il y a appel de cette relaxe [...]. On est extrêmemen­t inquiet », commenté Amnesty Internatio­nal France. « On peut parler d’acharnemen­t judiciaire concernant son cas, mais comme malheureus­ement c’est le cas pour de nombreuses personnes », a affirmé Lola Schulmann, chargée des réfugiés et migrants au sein de l’ONG de défense des droits humains.

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