Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le suspense marseillais
En région Paca, c’est Marseille qui attirera tous les regards le juin. Après ans de pouvoir dans le sillage de JeanClaude Gaudin, la droite est menacée d’y perdre la mairie. Arrivé en tête sur l’ensemble de la ville au premier tour, le Printemps marseillais (, %), alliance des partis de gauche conduite par Michèle Rubirola, a devancé Martine Vassal (, %), présidente LR des Bouches-du-Rhône et de la Métropole Aix-Marseille, et le sénateur RN Stéphane Ravier (, %). L’issue finale est d’autant plus aléatoire à décrypter que les votes s’effectuent par secteurs. C’est ainsi que dans certains secteurs, faute d’accord avec le dissident Bruno Gilles, les candidats de Martine Vassal devront faire face à d’autres candidats de droite, alors que le Printemps marseillais a lui réussi à fusionner largement avec les écologistes d’EE-LV (, %). Martine Vassal en est donc réduite aujourd’hui à agiter le spectre du désordre : « Face à notre volonté farouche de développer cette ville, il y a Michèle Rubirola et les amis de Jean-Luc Mélenchon. Si l’ultra-gauche prend les rênes de Marseille, ce sera une voie plus qu’aventureuse, au moment où Marseille a au contraire besoin d’assurance et stabilité. » Pour diriger la cité phocéenne, il faut engranger conseillers municipaux sur . Dans ce scrutin dans un mouchoir de poche, tout pourrait ainsi se décanter au e tour, lors de l’élection du maire au conseil municipal.